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Les enquêteurs vont jusqu'à envisager la piste du rite satanique
Depuis le début de l'année, plus d'une centaine d'enquêtes ont été ouvertes après la mise à mort et la mutilation d'au moins trente chevaux dans toute la France, rappelle France Info. Récemment, poursuis le site d'information, les forces de l'ordre ont pu interpeller un homme qui correspondait au portrait robot établi à la suite de différents témoignages. Il a depuis été relâché après avoir été mis hors de cause, le mardi 8 septembre 2020.
Parmi les animaux tués et mutilés, certains ont été empoisonnés entre les 23 et 24 aoûts. C'est en tout cas ce qu'il s'est passé dans les Yvelines, dans les Jura et les Deux-Sèvres. "Nous sommes extrêmement choqués par ces actes ignobles qui sont commis. Il y a aujourd'hui 153 enquêtes qui sont ouvertes partout en France dans plus de la moitié des départements", a d'ailleurs fait savoir le ministre de l'Intérieur, à l'occasion d'un déplacement dans l'Oise.
Quels sont les départements les plus touchés ?
D'après un document confidentiel publié par Le Parisien, la "quasi-totalité des faits ont été commis au nord d'une ligne reliant la Charente-Maritime et l'Ain". C'est donc ces départements qui ont été les plus touchés, ce qui tranche assez radicalement avec les années précédentes : à l'époque, note France Info, de tels faits divers avaient davantage tendance à se produire dans le sud de la France.
"Le mode opératoire augure d'une connaissance particulière des équidés, de l'utilisation d'une arme blanche de taille importe, avec des individus d'une force physique certaine", détaille la note confidentielle citée par Le Parisien.