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AFPOù le corps d’Estelle Mouzin a-t-il été caché ? Depuis ce lundi 26 avril, les fouilles ont repris dans les Ardennes, au sein d’un bois situé à Issencourt-et-Rumel, en compagnie de Monique Olivier, l’ex-femme de Michel Fourniret. Philippe Dufresne, auteur du livre Fourniret, vérités et mensonges, invité de France Bleu Champagne Ardenne ce mardi, a fait d’étonnantes révélations sur cette affaire.
"Avec le duo Fourniret-Olivier il faut toujours rester prudent", indique le journaliste à L’Union l’Ardennais. "En décembre on était persuadé de trouver le corps [d’Estelle Mouzin] au château du Sautou et finalement ça n’avait pas abouti. Cette fois, c’est Monique Olivier qui parle. Elle a quand même toutes les raisons de vouloir faire avancer l’enquête. J’espère en tout cas pour la famille que ce sera la bonne solution", ajoute-t-il.
Si le journaliste assure que Monique Olivier "est tout à fait capable de mentir", la zone de recherches, correspond "à quasiment 100%", d'après son avocat, au chemin emprunté par Michel Fourniret pour faire disparaître le corps de sa victime de neuf ans, il y a presque 18 ans.
Convaincu qu’il existe "encore une dizaine de victimes à envisager sérieusement", Philippe Dufresne évoque de nombreuses pièces ou témoignages encore non exploités par la justice.
Dans son ouvrage, le journaliste aborde le sujet d’un mystérieux jardin d’enfants de l’ogre des Ardennes, situé à Floing. À quoi servait-il ?
"C’est la grosse question. Pourquoi Michel Fourniret, pendant presque une vingtaine années, a littéralement réussi à cacher de façon administrative l’existence de ce jardin ? On sait que c’est quelqu’un qui ne fait rien gratuitement. Pourquoi s’est-il embêté à créer ce jardin à Floing ? Cela reste une énorme énigme. Il a déjà été fouillé, mais il y a des coins qui n’ont pas été fouillés. Est-ce qu’il y a quelque chose à y trouver ? Ça on ne le sait pas encore", conclut l’auteur.
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