L'Espagne, le pays préféré des Français qui veulent retrouver une vie "normale"Istock
En Espagne, ce n'est tout simplement pas la même ambiance qu'en France. Les restrictions sanitaires y sont moins dures et certains résidents hexagonaux aiment à passer la frontière pour retrouver un semblant de "vie normale".

Ils sont en quête d'un "El Dorado". De plus en plus de Françaises et de Français ont décidé de passer la frontière vers l'Espagne, informe Europe 1 sur son site. Et pour cause ! Par delà les monts, les restrictions sanitaires sont moins violentes. Les Touristes, s'ils demeurent rares, sont en recherche d'un monde plus semblable à celui qu'ils ont connu, pré-coronavirus Covid-19. "On a passé une année un peu compliquée, on avait vraiment envie de voir autre chose. On retrouve un peu une vie normale", explique en effet un étudiant angevin, interrogé par la radio.

"On peut sortir, les bars et les restaurants sont ouverts", poursuit-il, sans mentionner les musées qui sont eux aussi accessibles. Et d'ajouter : "En France, ce n'est pas la même ambiance".

Pourtant, l'Espagne fait face à une situation peut-être plus inquiétante que celle de la France : chaque jour, 500 personnes, en moyenne, décèdent du coronavirus. En outre, le taux d'incidence - le nombre de personnes contaminées au Covid-19 pour 100 000 habitants - est en hausse. Dès lors, ce tourisme des Français n'amuse que peu les Espagnols…

Les Français s'invitent en Espagne et les Espagnols s'inquiètent

Ces derniers, poursuivent nos confrères, sont même assez inquiets. Ils craignent une reprise de l'épidémie provoquée notamment par ce sursaut de jeunes Français, arrivés grâce à AirBnB et qui suivent leurs cours en distanciel.

Cela ne travaille visiblement pas assez ces hôtes non désirés pour les faire partir. "Ce n'est pas évident parce qu'on est tiraillé entre rester en France et subir la situation, et voir l'Espagne comme un eldorado. Evidemment, on ne vient pas du tout pour mettre le bazar dans la ville. D'autant plus qu'ici les amendes sont beaucoup plus fortes qu'en France", poursuit en effet l'étudiant.