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Une île au Brésil abrite l'un des plus dangereux serpents au monde : le Jararaca-ilhoa. Le venin de ce serpent est tellement puissant qu'il est capable de faire fondre la chair humaine. Plus de détails avec Planet.fr.

Si vous souhaitez passer des vacances sur une île déserte, on vous déconseille fortement de mettre les pieds sur celle-ci. Queimada Grande est une petite île de 23 hectares située à 35 km du littoral de l’Etat de São Paulo, au Brésil. L’accès de cette île a été interdit au public par le gouvernement brésilien car elle abrite une population de serpents. Et pas n’importe quel type de serpent puisqu’il s’agit du Jararaca-ilhoa, l’une des espèces les plus dangereuses au monde.

Le Jararaca-ilhoa est un serpent de couleur jaune pouvant atteindre la taille de deux mètres à l’âge adulte. La tête est triangulaire et pointue, ce qui est dû à de puissants muscles des mâchoires. Une morsure de ce serpent peut causer votre mort dans les deux heures qui suivent. Non seulement  le venin est mortel, mais il est tellement puissant qu’il peut faire fondre la chair humaine.

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4 000 serpents meurtriers règnent en maîtres sur l'île

L’île de Queimada Grande est plus connue sous son le nom de "l’île aux serpents" car elle en est infestée de partout. Et cela quel que soit l’endroit : sur la plage, dans les arbres ou au sommet de la montagne. Selon le Daily Mail, l’île compte au total près de 4 000 serpents venimeux. Ils n'ont pas de concurrents ni de prédateurs et règnent donc en maitres dans leur île. Seuls les scientifiques sont autorisés à s'y rendre afin d’étudier les serpents et la marine brésilienne pour entretenir le phare qui a été construit en 1909.

En mars 2013, l’équipe de Thalassa révèle dans un reportage que le venin de ces serpents contient des protéines servant à la fabrication de plusieurs médicaments, notamment pour lutter contre l’hypertension. Des firmes pharmaceutiques étrangères payent à prix d’or des braconniers pour qu’ils ramènent des serpents pour les laboratoires de recherche.

Voir un extrait du reportage de Thalassa sur l’île de Queimada Grande :