
Depuis sa création au début du siècle dernier, le milieu de la bande dessinée n’a jamais cessé de vendre. Un champ d’action en constante évolution qui ne faibli donc pas. Si certains sont nostalgiques des...
Et si vous investissiez dans une vache laitière en vue de la louer à un exploitant ? Telle est, en substance, ce en quoi consiste le placement dont nous vous parlons aujourd’hui. Si l’idée n’est pas nouvelle, précise LCI, elle a le mérite d’être intéressante à plusieurs titres. D’abord, parce qu’elle est accessible à bon nombre de particuliers compte tenu de l’investissement de base demandé, ensuite parce qu’elle est peu risquée. Enfin, parce que vous pouvez espérer percevoir un rendement annuel oscillant entre 4 et 5 %.
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Dans le détail, ce placement considéré comme atypique, rappelle LCI, par l'Autorité des Marchés Financiers (AMF), ne vous donne pas, en tant qu’investisseurs potentiel, la possibilité de profiter de la protection liée à la régulation des marchés. Pour autant, son rendement s’avère nettement plus avantageux qu’un livret A (0,75 % par an). Sans compter que ce placement est porté par une croissance lente mais régulière estimée à 3 % chaque année.
Comment investir ?
Techniquement, il convient de passer par l’intermédiaire d’une société. Depuis près d’un demi-siècle, c’est l’AFIC (comprenez : l’Association Française Investissement Cheptel) qui s’attelle à jouer un rôle d’intermédiaire entre les investisseurs et les éleveurs. Et ça marche ! Rien qu’en France, près de 20 000 personnes ont déjà investi dans ce segment. Comptez, en moyenne, 1 435 euros à l’achat pour une vache avec les frais de mise en place (ferme, assurances épidémie, maladie, ou accident).
En fonction du montant que vous aurez choisi d’investir, vous pourrez donc acheter une ou plusieurs vaches réparties dans 800 fermes de France. L’AFIC confiera, ensuite, votre dossier à une entreprise qui assurera la régie financière et louera votre vache à un éleveur qui s'en occupera, poursuit LCI.
En échange, l’éleveur en question profitera, pendant toute la durée de location, de la production laitière de dame Marguerite Il héritera, dans la foulée, de l’intégralité de la descendance mâle. Pas des femelles... L’éleveur se devant de partager la descendance de celles-ci avec vous. De là, deux options s’offrent à vous : vous avez soit la possibilité d’encaisser le produit de la vente de cette nouvelle vache, soit celle de l’intégrer à votre troupeau.
Au-delà de diversifier votre portefeuille d’investissement et de le sécuriser d’autant plus, sachez qu’il s’agit là d’un placement utile, qui a du sens. Ce, dans la mesure où il permet à un agriculteur soit de maintenir son activité, soit de la développer.
En vidéo - "Aujourd'hui, les vaches du Salon de l'agriculture sont mélancoliques"