
Depuis sa création au début du siècle dernier, le milieu de la bande dessinée n’a jamais cessé de vendre. Un champ d’action en constante évolution qui ne faiblit donc pas. Si certains sont nostalgiques des...
Les principaux krachs boursiers des dernières décennies ont souvent démarré lorsque le soleil était au zénith…
Chaud devant ! C’est durant le mois d’août 2007 que s’est produit l’un des premiers épisodes de la crise des "subprimes" ; et pendant le mois août 2015 que s’est déclenchée l’onde de choc du krach boursier chinois… Contrairement aux idées reçues, la pause estivale est rarement synonyme de quiétude sur les marchés financiers et les épargnants ont intérêt à prendre des précautions avant de partir en vacances.
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Voici les 5 mesures à prendre pour se prémunir des effets potentiels d’un été meurtrier :
Avant de prendre le large, il est préférable de rapatrier une partie de vos actifs d’un support en actions vers un fonds en euros si vous détenez un contrat d’assurance vie multi supports. Cela vous protégera contre une dégringolade potentielle des indices.
Les précautions sont les mêmes avec un portefeuille boursier. Si le marché est bien orienté, prenez une partie de vos bénéfices avant la pause.
Si vous souhaitez profitez des opportunités estivales à l’achat comme à la vente, pensez aux ordres à cours limité.
Ils comportent un prix plafond à l’achat et un prix plancher à la vente, ce qui vous permettra de profiter des écarts de cours pour renforcer (ou alléger) vos positions.
La validité de ces ordres s’étend jusqu’à la fin du mois civil pour les opérations au comptant ou jusqu’à la liquidation pour les valeurs traitées à terme (au SRD).
Les "ordres stop" sont une autre option. Ils permettent de déterminer le montant maximal de perte que l'on est prêt à subir sur des titres au cas où la météo boursière vire à l’orage. Si par exemple une action vaut 30 euros et que vous passez un stop à 25 euros, elle sera mise en vente si ce niveau est touché.
L’été est la bonne période pour faire le toilettage d’un portefeuille boursier. A savoir, liquider les lignes en pertes chroniques, et acheter des titres prometteurs en diversifiant ses positions. Les atouts de cette diversification ont été mis en avant par plusieurs stratégistes, dont Harry Markowitz. Elle permet une réduction du niveau de risque tout en gardant un rendement satisfaisant. Obligations, actions, warrants, etc. : tous les types d'actifs peuvent être utilisés pour une diversification idéale. Cette configuration permet de rester investi, par exemple dans le cadre d’un PEA, qui bannit le recours aux liquidités.
Un tracker est un fonds répliquant la performance d’un indice. Il est coté en bourse. Si vous êtes persuadé que les marchés vont plonger durant l’été (comme en 2001 ou le CAC a perdu 40% de sa valeur après les attentats du 11 septembre), les ETF baissiers sont une option gagnante.
Leur objectif est de régir à l’inverse de la progression d’un indice, un peu comme une voiture qui aurait été conçue pour rouler en marche arrière. Ainsi, si le CAC perd 10%, l’ETF gagnera environ 10% (une légère différence peut exister entre l’évolution de l’ETF et celle de l’indice sous-jacent). Certains ETF baissiers peuvent être acquis dans le cadre d’un PEA.
Ces fonds fonctionnent comme des parapluies et vous promettent de retrouver l’intégralité de votre capital à l’échéance si l’indice boursier sur lequel ils s’arriment connaît une évolution positive.
Des variantes existent quant à la promesse de gain, la durée de vie de l’investissement et le pourcentage de capital garanti. Inconvénient majeur de cette formule : les sécurités tombent en cas de sortie anticipée et le souscripteur doit acquitter des frais de sortie anticipés (environ 2%).