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AFPMais qu'est-il arrivé à Delphine Jubillar ? Deux mois après sa disparition, le mystère reste entier autour de la disparition de l'infirmière de 33 ans. Les enquêteurs de la section de recherche de la gendarmerie de Toulouse et leur collègue de la brigade de recherche d'Albi ont entendu près d'une centaine de personnes à ce stade. Mauvaise rencontre, ami, amant, mari... Les hypothèses sont nombreuses, mais aucune n'est pour l'instant privilégiée.
Maître Philippe Pressecq, avocat au Barreau d'Albi, qui représente les cousines et les amies de l'infirmière, confiait récemment au Figaro ses inquiétudes sur cette enquête qui pâtine. "L'enquête avance toujours, les investigations sont très intenses, mais, le problème, c'est que ça n'aboutit pas. Et personne n'a encore accès au dossier, ce qui est la particularité de cette affaire", déplorait-il auprès du quotidien. Parmi les personnes interrogées, un homme des environs présenté comme "pressant" envers la jeune femme a été entendu. Il aurait nié être impliqué dans la mystérieuse disparition.
"Certains disent qu'elle en avait peur. Peut-être qu'elle a été approchée, mais le problème, c'est qu'on ne sait rien", souligne Me Philippe Pressecq auprès de La Dépêche. "L'acte d'un rôdeur ? C'est invraisemblable. Le mari ? Ils n'y croient pas. Un amant ? Non plus. Elle se serait alors volatilisée ? C'est impensable", assure-t-il auprès de Paris Match. Plus le temps passe, plus l'avocat semble penser que le sort de l'infirmière n'a pas été laissé au hasard. Il a même déjà parlé du "crime parfait".
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Plus de deux mois après la disparition de Delphine Jubillar, sa belle-mère a décidé de sortir du silence pour défendre son fils. Si Cédric Jubillar se fait désormais discret, sa mère a décidé de rétablir sa vérité. Comme le rapporte La Dépêche, c'est sur l'un des nombreux groupes de soutien créés sur Facebook pour Delphine Jubillar que cette dernière a décidé de s'exprimer. "Je ne publie pas souvent, mais là j'en ai trop sur le cœur", a-t-elle écrit pour commencer. La belle-mère de l'infirmière de 33 ans s'est dite "triste de voir à quel point les gens peuvent parler sans savoir réellement les choses, juste en se basant sur des ouï-dire ou des publications journalistiques".
Ses deux chiens seraient revenus seuls, au beau milieu de la nuit. Cette information est l'une des premières pistes évoquées dans l'affaire de la disparition de Delphine Jubillar, dans la nuit du 15 décembre 2020. Selon une voisine, la disparue serait partie de chez elle à pied, accompagnée de ses deux chiens, entre 23 heures et quatre heures du matin. Mais l'hypothèse de cette promenade nocture des chiens est mise à mal. Une voisine de la famille Jubillar, Olga, assure à franceinfo que Delphine Jubillar ne promenait jamais les animaux seule. "Quand il y avait Cédric, il y avait les chiens. Mais Delphine ne passait jamais toute seule avec les chiens. Là-dessus je suis formelle", assure-t-elle. D'après un autre proche de la disparue, l'infirmière avait peur du noir. Il est donc peu probable qu'elle soit sortie de chez elle en pleine nuit, de son plein gré.
Selon l'avocat des proches de Delphine Jubillar, les enquêteurs ne disposent peut-être pas encore de suffisamment d'éléments pour interpeller qui que ce soit. "Ils tissent patiemment leur toile et attendent d'avoir recueilli assez d'éléments pour placer la personne en garde à vue et la mettre en examen", a confié Philippe Pressecq au Midi Libre. "Je préfère penser qu'ils ont des pistes. Car si au bout de deux mois, ils n'en ont pas, ça serait compliqué", assène l'avocat. "Les enquêteurs sont manifestement à la tâche. Ils seraient dix mobilisés en permanence sur l'affaire", ajoute-t-il.
Selon La Dépêche du Midi, plusieurs habitants de Cagnac-les-Mines se sont étonnés du départ d’un camping-car, qui était dans le village. "Le propriétaire de ce véhicule jouait à la pétanque régulièrement à quelques mètres du domicile du couple. Et étrangement on ne l’a plus revu lorsque cette femme a disparu", avait expliqué un homme qui a participé aux recherches. Le propriétaire, qui a été retrouvé, s’est exprimé auprès de la radio tarnaise 100% Radio ce dimanche 3 janvier. "Il est important de dire à vos auditeurs que les gendarmes m'ont contrôlé dix jours avant la disparition de Delphine Jubillar, précisément au boulodrome." Cet bouliste habitué a assuré que sa présence sur place n'était pas anormale.
Si elle n'est pas écartée, la piste du mari n'était jusqu'à présent pas privilégiée par les enquêteurs. Selon une source proche du dossier, citée par La Dépêche, une dispute aurait éclaté entre les deux époux le soir du 15 décembre et serait au coeur de l'enquête. Cette source explique que "des tensions existaient depuis déjà plus de six mois entre eux et l’ambiance s’était nettement dégradée à l’approche des fêtes de fin d’annéee". "Ils se sont disputés ce soir-là pour une raison bien précise", assure-t-elle. D’après La Dépêche, c’est une liaison de Delphine Jubillar qui aurait été au cœur de cette dispute conjugale. Cédric Jubillar aurait appris que son épouse, dont il était en instance de divorce, avait un amant. Mais pour l’avocat de Cédric Jubillar, "rien n’indique qu’il y a eu une dispute ce jour-là et on ne peut pas en tirer des conséquences".
Cédric Jubillar a très rapidement été mis au courant que le téléphone de sa femme avait été activé dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 février. Interrogé par Actu Toulouse, son avocat Me Jean-Baptiste Alary explique qu’"il a été prévenu par des proches d’une activité soudaine sur le compte Messenger de Delphine, et il a effectivement constaté qu’il était actif". "Il a envoyé un message sur Messenger, pour voir si quelqu’un répondait, mais personne ne l’a fait", précise son conseil. Selon lui, le mari de l'infirmière de 33 ans "est complètement perplexe face à cela". "Comme moi, il ne sait pas quoi en penser", conclut-il. Pour l'instant, la piste d'un hacker, comme pour la première activation de son compte Facebook, est privilégiée, mais certains y voient l'espoir que Delphine Jubillar soit toujours en vie.
Concernant l'activation mystérieuse du téléphone de Delphine Jubillar ce mardi 9 février, Maître Philippe Pressecq, l'avocat de deux cousines et quatre proches de Delphine Jubillar, a assuré au Figaro qu'il fallait "rester très prudent" et "laisser travailler les enquêteurs". Selon lui, la réactivation du téléphone a trois explications : "soit elle est vivante et c'est un départ volontaire, soit elle est séquestrée, soit son téléphone a été volé".
Selon une information révélée actu.fr le téléphone portable de Delphine Jubillar a été activé pendant plusieurs heures dans la nuit de mardi à mercredi, soit presque deux mois après sa disparition la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines (Tarn). Trois hypothèses se dessinent : soit Delphine Jubillar est en vie et souhaite montrer signe de vie, soit la personne qui détient ce téléphone a fait une erreur en le rallumant, soit il s'agit d'un hacker. La piste du hacker pourrait être privilégiée, car ce rebondissement ressemble fort à celui provoqué le 13 janvier dernier par l'activation du compte Facebook de la mère de famille.
Un autre "ami" de Delphine Jubillar suspect ? Interrogé par France 2, il n'a pas précisé la nature exacte de la relation qui le liait à l'infirmière de 33 ans. Ce troisième homme a été interrogé "longuement" par les enquêteurs, puis laissé libre sans aucune charge. Il a accepté de parler aux journalistes de la chaîne, sous couvert d’anonymat et explique avoir participé lui aussi, "activement", aux recherches pour trouver Delphine Jubillar. "La famille a pas trop apprécié donc je me suis écarté", a-t-il indiqué. Il est apparu visiblement touché par sa disparition à l'antenne : "On la connaît, c'est un truc qui nous a tous travaillé".
"L'enquête avance toujours, les investigations sont très intenses, mais, le problème, c'est que ça n'aboutit pas. Et personne n'a encore accès au dossier, ce qui est la particularité de cette affaire", déclarait récemment dans les colonnes du Figaro, l'avocat qui représente les cousines et les amies de Delphine Jubillar. Une centaine de personnes de son entourage ont désormais été intérrogées, mais aucune piste n'est pour l'instant privilégiée. Plus d'un mois et demi après la disparition de Delphine Jubillar, Maître Pressecq, commence à penser que le sort de l'infirmière n'a pas été laissé au hasard. Il a même déjà parlé du "crime parfait" auprès de Paris Match.
La disparition volontaire de Delphine Jubillar a logiquement été envisagée par les enquêteurs comme toutes les affaires du genre. L'infirmière de 33 ans avait demandé le divorce, et l'hypothèse d'une fuite a été envisagée. Cependant l'hypothèse ne convainc pas ses proches, qui peinent à imaginer qu'elle ait pu laisser ses deux enfants de 6 ans et un an et demi, dont elle était très proche. Le 13 janvier, dernier son compte Facebook a été activé. "Le compte Facebook de Delphine a publié un message vide. À ce stade, il n'y a aucune explication, le message a été publié", écrivait l'avocat des proches de Delphine Jubillar à RTL. À la suite de la publication du message, des gens ont réagi en écrivant des commentaires en dessous de la publication, mais depuis, tout a été effacé. C'est un événement qui surprend tout le monde, d'autant plus que Me Pressecq a assuré que "a priori, personne n'avait accès à son compte". De quoi laisser espérer certains, qui imagine qu'elle aurait pu donner signe de vie par ce message Facebook énigmatique.
L'enquête a révélé l'existence d'un second homme dans la vie de Delphine, avec qui elle entretenait une relation secrète et virtuelle. Dans les colonnes du Parisien, une source proche de l'enquête révèle qu'elle "semblait amoureuse et heureuse". Ledit amant a été entendu par les enquêteurs, "mais il ne semble pas avoir le profil d'un tueur ou d'un kidnappeur". L'homme en question ne soupçonne pas non plus Cédric Jubillar d'être le potentiel ravisseur de Delphine. Pour rappel, Cédric et Delphine étaient en instance de divorce depuis l'été 2020.
La nuit où son épouse disparaît, Cédric Jubillar aurai été réveillé par les pleurs de sa fille d'un an et demi. Interrogé par La Dépêche, l'avocat de cet artisan explique comment s'est déroulé la nuit de la dispartion. "Lorsqu'il est réveillé par les pleurs de la petite, et qu'il constate que son épouse n'est pas là, il fait le tour de la maison, pensant qu'elle est peut-être endormie dans le canapé. Constatant qu'elle n'est pas présente, il va voir dans le jardin etc. Il lui aurait téléphoné sur son téléphone à elle, dans un premier temps", confie Me Jean-Baptiste Alary. Sans réponse, Cédric finit par contacter les amis de la disparue. Une d'entre elles a rapporté un message de son mari la nuit de la disparition lui demandant : "Dis à Delphine de rentrer". "Et puis étant donné que ces personnes, ces amis de son épouse, lui répondent qu'elle n'est pas avec eux, au bout d'un certain temps, il se décide à appeler la gendarmerie", conclut l'avocat.
Si elle n'est pas privilégie, la thèse du suicide a été évoquée par les enquêteurs, tout comme celle de l'accident. En plein divorce, Delphine Jubillar aurait pu partir en pleine nuit afin de mettre fin à ses jours. Comme le rapporte Le Midi Libre, des plongeurs des brigades nautiques de la gendarmerie de Saint-Cyprien et de Marseillan ont d'ailleurs sondé le fond du Tarn au niveau du pont de Marssac, à quelques kilomètres du domicile de Cagnac-les-Mines de Delphine Jubillar le 18 janvier dernier. Une des amies doute qu'elle puisse abandonner ses deux enfants de 6 ans et 1 an et demi, ont elle est très proche. "C'est impensable qu'elle soit partie sans ses gamins, ou alors elle était vraiment dans une détresse psychologique énorme", confie son amie à 100% Radio.
Comme l’explique Marianne, c'est une nouvelle hypothèse sur la table, celle de l’amoureux éconduit. "Un homme du voisinage se serait montré pressant en direction de la jeune femme", écrit l’hebdomadaire et, selon Me Philippe Pressecq, "certains disent qu’elle en avait peur". Cet homme aurait été interrogé par les forces de l’ordre, mais nierait toute implication dans la disparition de l'infirmière de 33 ans.
Selon son mari, Delphine Jubillar a quitté le domicile familial entre 23 heures et 4 heures du matin pour promener les deux chiens. Une sortie nocturne qui aurait pu déboucher sur une mauvaise rencontre, alors que le portable de la jeune femme a cessé d’émettre le jeudi 17 décembre, à seulement deux kilomètres de son domicile. D’après plusieurs témoignages de son voisinage, il était très rare que la trentenaire sorte seule les chiens et encore moins le soir. Ses voisins ont-ils entendu des bruits inhabituels dans la nuit ? Ont-ils aperçu des véhicules inconnus ? Ils ont tous été questionnés à ce sujet et certains témoignages seraient pris au sérieux par les enquêteurs.
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