Amiens, sa grand-mère, la littérature... : découvrez l'enfance d'Emmanuel MacronAFP
Le candidat à la présidentielle a connu une enfance plutôt studieuse, sous la protection de sa grand-mère avec qui il passait plus de temps qu'avec ses parents médecins.

Le candidat soutenu par "En Marche !" est né le 21 décembre 1977 à Amiens (Somme). Il est le fils de Jean-Michel Macron, neurologue au CHU d'Amiens, et de Françoise Noguès, médecin. Il a expliqué au magazine L'Obs que son engagement à gauche venait de sa grand-mère, principale dans un collège et issue d'un milieu modeste dans la région de Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). 

Durant ses meetings de campagne, Emmanuel Macron a souvent rendu hommage à cette femme qu'il appelle affectueusement "Manette", chez qui ses parents le confiaient régulièrement. Dans son livre Les politiques aussi ont une mère, Bernard Pascuito raconte à ce sujet une anecdote : "A 5 ans il réunit ses parents et leur dit : 'Je suis souvent chez ma grand-mère parce que vous travaillez beaucoup, donc tant qu'à faire j'aimerais bien y vivre complètement'". Une demande refusée par ses parents. Quant à sa grand-mère, elle est décédée en 2013. 

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Du lycée Henri IV à l'ENA

Toujours dans son ouvrage, Bernard Pascuito explique que les parents d'Emmanuel Macron, s'ils travaillaient énormément, ne négligeaient pas pour autant l'éducation de leurs enfants. "Parents peu présents mais parents attentifs. Ils suivent la scolarité d’Emmanuel comme celle de ses frère et sœur. Avec eux, la fratrie partage l’amour de la littérature française, de l’histoire et de la philosophie. Il a été biberonné aux grands auteurs classiques, à la poésie", explique-t-il dans son livre.

De la sixième à la première, Emmanuel Macron a été élève au lycée privé catholique La Providence à Amiens. Il a ensuite poursuivi ses études au prestigieux lycée Henri IV à Paris, où il a obtenu son bac S avec la mention très bien. Le bac en poche, le futur ministre poursuivra en hypokhâgne et khâgne à Henri IV avant d'obtenir un DEA de philosophie à Paris-Nanterre et d'intégrer par la suite l'Institut d'études politiques de Paris en 2001 puis l'ENA de 2002 à 2004.