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La carrière de Justine Sacco a été ruinée le temps d’un vol reliant Londres au Cap, en Afrique du Sud. Cette Américaine a posté, sur Twitter, un message jugé raciste ce vendredi 20 décembre avant d’embarquer. Durant les dix heures de son voyage, un lynchage par les internautes s’est créé. Et la jeune femme a même été licenciée par son employeur.
"Je pars pour l'Afrique. J'espère que je ne vais pas attraper le sida. Je blague. Je suis blanche !"
Ce tweet a d’abord été lu par ses abonnés, avant d’être transmis à un employé du site Buzzfeed.com, qui a diffusé ce message. C’est alors que le lynchage a commencé, s’amplifiant au fil des heures. Les internautes l'ont insulté et mencacé.
Une page Facebook a même été créée en l’honneur du "plus gros échec de l’année sur un réseau social". Un site internet consacré aux associations caritatives qui luttent contre le sida, justinesacco.com, a également vu le jour. Celui-ci est toujours en ligne.
Licenciée pour son tweet
De son côté, l'employeur de la jeune femme s’est également exprimé : "il n'y a aucune excuse à cette déclaration de haine et nous la condamnons". Alors qu’elle était toujours dans l’avion, Justine Sacco avait perdu son poste de directrice de la communication d’un groupe internet, InterActive Corp.
Certains internautes l’attendaient à l’aéroport afin de prendre des photos d'elle, alors que d’autres souhaitaient avoir ses réactions.
Arrivée en Afrique du Sud, Justine Sacco, en s’apercevant de l’ampleur qu’a pris sa "blague" raciste, a effacé son tweet, mais il était déjà trop tard. Depuis, ses comptes Twitter et Facebook ont été fermés.
Dans un communiqué cité par ABC News, l'Américaine a présenté ses excuses ce dimanche.
"Les mots ne peuvent pas dire à quel point je suis désolée et combien il est nécessaire que je présente mes excuses aux Sud-Africains". Née en Afrique du Sud, elle a ajouté : "il y a une grave crise liée au sida dans ce pays (...) et malheureusement, il est très facile de parler de façon cavalière d'une épidémie à laquelle on n'a jamais été confronté directement". "Pour avoir évoqué cette crise qui ne fait aucune différence de race, de sexe ou d'orientation sexuelle et les millions de personnes qui vivent avec le virus de manière insensible, je suis honteuse", a conclu Justine Sacco.