Nicolas Hulot : huit choses que vous ne savez probablement pas sur le ministre©AFPAFP
Depuis son arrivée au ministère de l'Ecologie, Nicolas Hulot fait beaucoup parler de lui. Mais connaissez-vous vraiment l'écologiste ? Découvrez huit choses que vous ignorez probablement sur sa vie.
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Une adolescence marquée par deux drames

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Nicolas Hulot, breton d'origine, effectue une partie de sa scolarité à l'École Saint-Jean de Passy à Paris, puis au collège Sacerneau de Nice. Il passe son baccalauréat au Lycée Fénelon de Paris. En 1970, son père un ancien chercheur d'or au Venezuela, décède des suites d'un cancer. Et en 1974, le soir de Noël, il découvre dans la cave de la maison familiale le corps de son frère Gonzague qui venait de se suicider.

Nicolas Hulot était photo-journaliste

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Nicolas Hulot passe quelques mois en faculté de médecine puis découvre la photographie. Il commence à travailler à l'agence SIPA au côté du photographe Göksin Sipahioghu. Le photoreportage sera son premier métier. Pendant cinq ans, il parcourt le monde entier pour couvrir plusieurs événements notamment en Afrique. À la fin des années 1970, il devient journaliste radio et entre à France Inter où il y travaille une dizaine d'années. 

Producteur et écrivain

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Nicolas Hulot est un grand défenseur de l'environnement. A la fin des années 1980, il commence à produire et anime Ushuaïa, le magazine de l'extrême, une émission  de décou­verte et d’aven­ture diffusée sur TF1. Elle devient Ushuaïa Nature dix ans plus tard. L'émission réunissait plus de 7 millions de téléspectateurs. En plus de la télévision, Nicolas Hulot publie plusieurs livres sur son expérience en tant que militant écologiste (Chasseurs de Pôles, Les chemins de traverses...). En 2002, i l publie Combien de catas­trophes avant d’agir ? avec le Comité de veille écolo­gique.

La Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l'Homme

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Le ministre fonde ensuite sa fondation en 1990, Fonda­tion Nico­las Hulot pour la Nature et l’Homme, consacrée à l'éducation et à l'environnement. Elle a pour mission "d'accélérer les changements de comportements individuels et collectifs en faisant émerger et en valorisant des solutions en France comme à l'international en faveur de la transition écologique de nos sociétés", peut-on lire sur le site internet. En arrivant au ministère de la Transition écologique, Nicolas Hulot a démissionné de sa fonction de président de la Fondation. Cette dernière continue ses missions en toute indépendance. 

Sa femme a fait un peu de politique

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Nicolas Hulot a trois enfants. Il a eu deux fils, Nelson et Titouan, avec son épouse Florence Lasserre qu'il a rencontré en 1996 après s'être séparé de sa première femme, la double cham­pionne du monde d’es­ca­lade, Isabelle Patis­sier. Il s'installe avec Florence en Bretagne à Saint-Lunaire. En 2008, elle  devient adjointe chargée de l'environnement et de développement durable de sa ville. Puis cette vice-cham­pionne de France de slalom géant s'éloigne de la politique tout en continuant ses actions dans l'écologie. 

Nicolas Hulot a dit "non" plusieurs fois

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En 2012, après de longues années de militantisme écologiste, Nicolas Hulot se lance en politique et annonce sa candidature à la primaire du Parti EELV, mais il est battu par Eva Joly. Il conseille alors certains hommes politiques en matière d'écologie, mais sans jamais entrer au gouvernement. Il refuse à plusieurs reprises le poste de ministre de l'Ecologie proposé par les chefs de l'Etat, mais finit par dire "oui" à Emmanuel Macron.

Il a déjà hérité d'un petit surnom

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Depuis son entrée dans le gouvernement, Nicolas Hulot fait beaucoup parler de lui. Très populaire, le ministre de la Transition écologique sociale et solidaire a déjà été affublé d'un petit surnom, rapporte Paris Match. C'est lors d'un déplacement vendredi dernier dans les Hauts-de-France que Pascal Deray, le président de la communauté de commune, lui a fait des éloges. "Dans ma vie de chrétien, j'aurais pu rencontrer le pape François, et bien non, je rencontre le pape Nicolas" a-t-il déclaré. 

Eole, une société qui vaut de l'or

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En juillet dernier, Le Canard enchaîné a révélé les importants salaires que Nicolas Hulot se versait lorsqu'il était à la tête de sa société, Eole, créée en 1990. Principalement alimentée par des royalties touchées sur les ventes de produits Ushuaïa, l'entreprise avait dégagé 113 000 euros de chiffres d'affaires en 1993. Dans les années 2000, Eole Conseil a plus que quintuplé ses recettes, comprises alors entre 480 000 et 715 000 euros.

Jusqu'à sa nomination en tant que ministre, Nicolas Hulot était le seul salarié d'Eole et en possédait 99,9% des parts. Ainsi, il a pu se verser 290 000 euros de salaires en 2013 plus 66 000 euros de dividendes. Par ailleurs, la société a reçu de grosses sommes de la part d'iimportantes entreprises, à l'image d'EDF qui a versé 460 000 euros par an à Eole jusqu'en 2012 puis 100 000 euros.