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Au lendemain du suicide d'un père de famille dans une école primaire du 7e arrondissement de Paris, les enquêteurs tentent de comprendre ce geste. Choqués, les élèves ont quant à eux été pris en charge par une cellule psychologique.
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Un homme d’une cinquantaine d’années s’est suicidé jeudi dans le hall d’une école primaire du 7e arrondissement de Paris. Prénommé Alain, il s’est tiré dessus avec un fusil de chasse, sous les regards médusés des écoliers. Au lendemain de ce drame, de nombreuses questions agitent les enquêteurs et les parents d’élèves : qui était cet homme ? Pourquoi a-t-il commis un tel geste devant des enfants ? La sécurité devant les établissements scolaires est-elle suffisante ?


Ses enfants étaient scolarisés dans cette école
D’après les premiers éléments recueillis par la police, le suicidé était âgé de 51 ans et suivi pour des problèmes de dépression. Divorcé, il aurait vécu plus de vingt ans dans le quartier de cette école privée catholique située rue du Cler. Ses enfants y auraient même été scolarisées et l’une des fenêtres de leur domicile donnait sur la cour de récréation de l’établissement. Sujet à la dépression mais aussi violent avec son ex-épouse, l’homme avait été condamné pour violences conjugales. A plusieurs reprises, la police avait dû intervenir au domicile du couple pour de violentes disputes. Quant au motif exact qui a poussé ce père de famille à mettre fin à ses jours dans cette école, il demeure pour le moment encore flou.


Un manque de sécurité à l’entrée des écoles ?
Repoussé par les employées de l’accueil de l’école, l’homme n’aurait donné aucune explication sur les raisons qui l'ont poussé à vouloir pénétrer l’établissement. Et alors que les questions fusent quant aux dispositifs de sécurité mis en place dans les écoles, le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon a assuré : "Les personnels de l’école n’ont aucun reproche à se faire". Malgré les critiques de certains parents d’élèves, le ministre a également indiqué que l’installation de portiques détecteurs de métaux à l’entrée des établissements scolaires n’est "pas à l’ordre du jour".

"L'événement a eu lieu dans une école privée, qui devait être considérée comme plus sûre, le choc n'en sera donc que plus grand", a de son côté prévenu la psychologue Karen Sadlier au Huffington post.