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Une petite fille de trois ans et demi est décédée à l'hôpital des Portes-lès-Valence mardi. Battu à mort par son beau-père, elle endurait un calvaire depuis plusieurs semaines. 

Un terrible drame s’est récemment noué dans la Drôme. Mardi, Saliha, une fillette de trois et demi est décédée à l’hôpital de Portes-Lès-Valence après y avoir été amenée inconsciente. Sa mère et son beau-père avaient appelé les secours en prétendant qu’elle était inconsciente à cause d’un accident de voiture survenu la veille, rapporte France Bleu Drôme-Ardèche.

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Une version rapidement remise en cause par ce que les équipes médicales ont découvert sur le corps de l’enfant. Celle-ci avait en effet un œil au beurre noir mais aussi une dent cassée et plusieurs hématomes. Des traces d’anciens bleus étaient également visibles, laissant ainsi penser que la fillette avait été violentée. L’autopsie pratiquée sur son petit corps a par la suite confirmée que Saliha était morte d’une hémorragie interne provoquée par des coups, indique encore la radio.

Son calvaire aurait duré environ deux moisPlacée en garde à vue avec son compagnon, la mère de l’enfant a finalement avoué que ce dernier frappait régulièrement sa fille. Le calvaire de Saliha aurait commencé dès son installation à leur domicilie, soit environ deux mois plus tôt, a-t-elle précisé. Avant de venir vivre chez elle, le suspect était en prison où il purgeait une peine de trois ans pour des violences commises sur son fils né d’une précédente union. Ensemble, la mère de Saliha et son beau-père ont eu deux enfants : une fillette de deux ans et demi et un bébé de sept mois. Ce dernier n’aurait pas été violenté mais sa sœur, elle, aurait également reçu des coups régulièrement.

Le beau-père est fiché SDepuis, la mère et le beau-père ont tous les deux été écroués et leurs deux enfants placés. Le parquet de la Drôme a par ailleurs ouvert une information judiciaire pour "violence habituelle ayant entraîné la mort, en récidive légale par personne ayant autorité sur mineur de moins de 15 ans" pour l’homme, et pour "non dénonciation de mauvais traitements" en ce qui concerne la femme.

Par ailleurs, le beau-père était fiché S et faisait l’objet d’une surveillance des services de sécurité intérieure pour son fondamentalisme religieux.