Faut-il croire… aux rêves prémonitoires ? ©iStock/Kladyk
Un rêve prémonitoire se produit généralement entre 2 et 4 jours avant l'événement qu'il annonce… 

Péricles, Descartes, Lincoln, Freud, Jung : les personnalités qui ont déclaré avoir fait un rêve prémonitoire les éclairant sur leur avenir sont nombreuses. On dit même que Jules César aurait rêvé de son propre assassinat… Ces rêves sont-ils l’occasion d’entrevoir un destin écrit d’avance ? Pas forcément. Selon certains psychologues, ils révéleraient plutôt une déduction inconsciente du cerveau.

Comme une sorte de disque dur, celui-ci grave une multitude d’informations pendant la journée, et souvent de façon imperceptible. Durant la nuit, il fait le tri entre l’information importante qui doit être mémorisée et celle qui peut être mise de côté. Il réorganise les données, établit des corrélations et effectue des recoupements logiques. Ainsi, lorsqu’il rêva de sa mort en 44 avant JC, peut-être le cerveau de César avait-il tout simplement anticipé la révolte des "Liberatores", ces sénateurs qui lui portèrent 23 coups de couteau.

Un processus de "logique inconsciente"

Les rêves prémonitoires résulteraient donc d’un processus de "logique inconsciente", c’est-à-dire de la construction, lors des phases de sommeil paradoxal, d’un événement onirique dont tous les signes avant-coureurs sont normalement imperceptibles. Si cette explication peut sembler prosaïque, les rêves prémonitoires n’en sont pas moins très utiles puisqu’ils avertissent parfois le dormeur de ce qui peut lui arriver dans le futur, selon une probabilité raisonnable. 

Soyez vigilant ! Selon le psychiatre britannique John Barker qui a étudié ces phénomènes durant des décennies, un rêve prémonitoire se produit généralement entre 2 et 4 jours avant l’événement qu’il annonce !

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