Delphine Jubillar : "Cette disparition soudaine ne peut pas être volontaire"AFP
Trois mois après la mystérieuse disparition de Delphine Jubillar, le mystère reste entier. Maître Laurent Nakache Haarfi, avocat de la famille, s'est confié à France 3.

"Une mère de famille qui vient juste d'avoir un jeune enfant, ne disparait pas comme ça, du jour au lendemain",  affirme Maître Laurent Nakache Haarfi, avocat de la famille de Delphine Jubillar. Pour la première fois, l'homme de loi s'est confié sur cette mystérieuse affaire qui remue le Tarn - mais pas seulement - depuis trois mois déjà. Dans les colonnes de France 3 Occitanie, Maître Nakache Haarfi semble sûr d'une chose : une mère de famille, proche de ses enfants comme l'était la disparue, "ne va pas essayer de 'refaire sa vie' comme certains ont pu l'évoquer".

Depuis le début de l'enquête, Delphine Jubillar est décrite par ses proches comme une mère dévouée, très proche de ses enfants. Elle en a deux : Louis, six ans, et Elyah, un an et demi. La nuit de sa disparition, cette infirmière de 33 ans aurait couché sa fille, regardé un programme de divertissement avec son fils, avant de le câliner et de le coucher à son tour. "C'est pourquoi, à notre sens, il n'y a pas de mystère. Delphine n'aurait pas pu tout abandonner du jour au lendemain, en pleine nuit, en laissant ses enfants derrière elle. C'est inimaginable", indique l'avocat de la famille. Ce dernier rapporte entre autres qu'au moment de sa disparition, Delphine était très occupée à préparer les fêtes de fin d'année avec sa famille. "Cette disparation soudaine ne peut pas être volontaire", assène Maître Nakache Haarfi.

"Ils sont entre l'espoir de la retrouver et le véritable désespoir de ne pas savoir où elle est"

La famille de Delphine, elle, serait tiraillée entre "l'espoir de la retrouver et le véritable désespoir de ne pas savoir où elle est". "Souvent ce genre d'affaires se dénoue avec le temps, avec les preuves que l'on va trouver au fur et à mesure", ajoute l'avocat.

Toutefois, le temps se fait long : "Il est vrai que l'on s'en rend compte en tant qu'avocat que très souvent ce que l'on découvre au tout départ d'une affaire suffira pour se faire une idée de cette dernière. Mais je pense que pour la famille, trois mois ça commence à être long", termine Maître Nakache Haarfi.