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L'Union nationale des associations de parents d'enfants inadaptés (Unapei) a déposé une plainte, ce jeudi, à la suite de discriminations subies à Disneyland Paris (Seine-et-Marne). La direction du parc utilise la sécurité comme ligne de défense.

Trie, humiliations et délit de faciès, en un mot : discrimination. Voilà ce que reproche l'Union nationale des associations de parents d'enfants inadaptés (Unapei) à Disneyland Paris (Seine-et-Marne). De ce fait, l'association a déposé une plainte contre le parc de Mickey ce jeudi, révèle Le Parisien.

Les personnes atteintes de handicap doivent en effet se signaler à leur arrivée et se diriger vers des caisses spéciales afin d'obtenir un "pass" pour décrocher un accès prioritaire aux attractions. Dans le cas contraire, ces dernières sont "sorties de la file d'attente, devant les enfants", explique Christel Prado, la présidente de l'Unapei, dans les colonnes du quotidien. Elle évoque ici l'humaliation ressentie par les personnes atteintes de maladies mentales. Par ailleurs elle déplore aussi le fait que dans les attractions, les handicapés mentaux ne puissent être ensemble et que l'accompagnateur doive donc refaire l'attraction plusieurs fois avec chacun des malades.

La défense de DisneyMais la direction de Disneyland Paris, première destination touristique européenne, désavoue en bloc la version donnée par l'association. "Au contraire ! Nous accueillons 60 000 visiteurs en situation de handicap par an, et nous sommes très attentifs sur ce sujet. (...) Si l'attraction est bloquée dans le noir, s'il y a de la panique, les sauveteurs doivent savoir tout de suite où ils sont. C'est pour cela qu'on limite leur accès", s'est-elle défendue dans les colonnes du Parisien. Elle reconnait cependant que de moins en moins d'handicapés viennent se signaler en tant que tels.

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