Seconde vague : comment les supermarchés se préparentIstock
Les supermarchés se préparent aux annonces du gouvernement. Alors qu'un reconfinement se profile, comment s'adaptent-ils ?
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Des rayons vides et des magasins qui ne désemplissent pas. Souvenez-vous, au début du mois de mars, la première vague de coronavirus Covid-19 commençait à toucher durement la France et les premières rumeurs d’un confinement – qui semblait alors irréel – allaient bon train. Par crainte d’une pénurie, de nombreux Français dévalisaient alors les supermarchés, faisant des réserves de produits secs en tout genre, notamment des pâtes, et de papier toilettes. Les premières semaines du confinement, trouver des pâtes, de la farine ou des œufs étaient devenu un véritable défi et les supermarchés étaient dévalisés à chaque remise en rayon.

Supermarchés : "Les choses sont bien gérées"

Alors qu’un reconfinement se profile, faut-il craindre le même scénario, une deuxième fois ? Comme l’explique Le Figaro, les supermarchés préfèrent prendre leurs précautions et ils se préparent déjà à une hausse de la demande au sein de leurs rayons. Bonne nouvelle, distributeurs et grandes surfaces auraient eu le temps, cette fois-ci, de se préparer, contrairement à ce qu’il s’était passé au printemps dernier. Cité par le quotidien, Leclerc affirme qu’"il n’y a aucun risque de pénurie" car "les stocks sont suffisants pour répondre à la demande".

Même son de cloche du côté de Panzani, dont le président Xavier Riescher a été interrogé par Europe 1. Auprès de la radio, il affirme que la grande distribution "a des stocks". Le géant des pâtes se dit "beaucoup plus serein" car "les choses sont bien gérées" : "Il y aura suffisamment de blé pour assurer l’ensemble de la production" de son côté. Si tout semble être pensé du côté de la production, la grande distribution a tout de même quelques craintes.

Supermarchés : la crainte de la grande distribution

Les usines des distributeurs ont tourné tout l’été afin de reconstituer les stocks. Les ruptures dans les rayons devraient donc être évitées, sauf si les Français s’inquiètent et achètent plus que nécessaire, comme au mois de mars. Un mouvement de panique peut-il souffler sur les consommateurs alors que de nouvelles annonces semblent imminentes ?

Interrogés par Le Figaro, plusieurs acteurs de la grande distribution espèrent que les consommateurs sont rassurés après l’épisode du printemps dernier : si quelques références ont été absentes des rayons le temps qu’elles soient acheminées des entrepôts, il n’y a pas eu de rupture totale sur les pâtes, la farine ou les œufs lors du confinement. A-t-on besoin de faire du stock ?

Supermarchés : "Il n'y a pas besoin de faire du stock"

Les grandes surfaces veulent rassurer les Français. Invité sur France Inter ce mardi 27 octobre, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a assuré que les supermarchés "resteront ouverte", peu importe le scénario choisi par le gouvernement. De son côté, le patron de la Fédération du commerce et de la distribution affirme que "les distributeurs se sont préparés à toutes les éventualités puisque différents scénarios sont sur la table".

Auprès de l’Agence France-Presse, Jacques Creyssel invite les Français à ne pas faire de stocks : "On a malheureusement l’expérience du confinement de mars, on voit bien les produits qui font l’objet d’une forte demande. Mais les magasins resteront ouverts, il y aura suffisamment de produits et donc pas d’inquiétudes à avoir pour les clients et les consommateurs". "Il n’y a pas besoin de faire du stock, car on trouvera tout ce qu’il faut sans difficulté dans les semaines qui viennent", conclu-t-il.