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Alors que le train Corail Paris-Limoges a déraillé en gare de Brétigny-sur-Orge (Essone) vendredi en fin d'après-midi, plusieurs témoignages rapportent que des victimes, des journalistes et des secouristes présents sur place auraient été agressés et dépouillés par une bande de jeunes. Plus de détails.
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17h15, le train corail Paris-Limoges a déraillé dans la gare de Brétigny-sur-Orge. Aussitôt, secouristes, policiers et journalistes se sont mobilisés pour porter assistance aux blessés et couvrir l’évènement. Selon Le Parisien, "Une heure après la catastrophe ferroviaire de Brétigny-sur-Orge (Essonne), vers 18h30, alors que les secours se déployaient en masse autour de la gare (...) une cinquantaine de jeunes gens s’en sont pris à la police, tentant de forcer le barrage mis en place".

Des victimes dépouillées ?
Des médecins et des journalistes rapportent que leurs téléphones portables et leurs sacs à mains auraient été subtilisés par des voyous. Ces derniers auraient même dépouillé les victimes du train qui venait de déraillé dans la gare. Parmi les 350 passagers du train, plusieurs dizaines auraient été victime de ces larcins, a par ailleurs rapporté une source policière. Un homme mineur a par ailleurs été interpellé sur les lieux du drame à 19h30 pour "outrage, vol, et violence en réunion". Ce ne seraient pas moins de deux Compagnies Républicaines de Sécurité (CRS) qui auraient permis de ramener l’ordre.

Une vive polémique
Le député PS de l'Essonne Jérôme Guedj a dénoncé sur Twitter de "sombres crétins inhumains qui ont manifestement profité de la cohue pour voler des téléphones portables et des bagages". "Ne rien minimiser. Ne rien taire. Mais ne rien exagérer non plus (pas de scène de pillage, dixit des secouristes)", a conclu l’élu.

Jean-François Riffaud, directeur de la communication de la Croix-Rouge a, quant à lui, déclaré que les "équipiers n'ont rencontré aucun problème avec des badauds. Il n'y a pas eu d'agressions, nous avons travaillé de façon tout à fait normale". Tandis que le bilan de ce drame est désormais de six morts et une vingtaine de blessés, une enquête ouverte par le parquet d’Etampes (Essone) devrait en dire davantage sur ces rumeurs de dépouillements.
Trois enquêtes permettront prochainement de savoir la cause du déraillement :