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Actuellement sur les planches du Théâtre Antoine à Paris où il interprète Love Letters  avec Anouk Aimée, Gérard Depardieu a déclaré dans un entretien au JDD qu'il en avait fini de jouer la comédie et avait désormais d'autres envies.

© abacapressDécidément, Gérard Depardieu n’est jamais là où on l’attend. Sur les planches sur Théâtre Antoine à Paris depuis samedi soir, l’acteur donne la réplique à Anouk Aimée pour une lecture de Love Letters, une pièce  écrite par A. R. Gurney. Une performance que le public se presse d’aller saluer, malgré toutes les critiques dont Gérard Depardieu a été la  cible l’an dernier. « J'ai toujours été un vagabond »Exil en Belgique, puis en Russie, si Gérard Depardieu le personnage ne remporte pas toujours l’adhésion de ses fans, Gérard Depardieu l’acteur semble lui toujours séduire. « Je n’ai jamais eu l’impression de dénouer avec le public français » confie-t-il au JDD dans un entretien. « Les gens se montrent toujours très gentils avec moi dans la rue » ajoute-t-il. Mais l’acteur a aujourd’hui d’autres envies que de jouer la comédie. « Etre comédien, ce n’est plus mon truc » déclare-t-il. « J'ai toujours été un vagabond, un chat de gouttière, je ne veux plus avoir d'attache » explique Gérard Depardieu, qui avoue avoir envie d’autre chose. « Je suis un privilégié : je n'ai plus besoin de gagner ma vie »« J'ai adoré être sur les planches. Mais aujourd'hui, cela m'ennuie » indique-t-il. « Voilà pourquoi je ne joue Love Letters que sept jours ». L’acteur avoue pouvoir aujourd’hui se permettre de faire ce qu’il  veut. « Je suis un privilégié : je n'ai plus besoin de gagner ma vie. J'ai assez travaillé avant. J'ai la liberté de faire ce que je veux, où je veux et quand je le veux. Alors je peux me laisser porter » explique Gérard Depardieu, qui dit avoir « envie d'aller à la rencontre des gens et des paysages inconnus ». « J'aime vivre comme un baladin. Je continuerai à venir en France mais juste en visiteur » assure-t-il. Belgique, Russie, Tchétchénie… L’acteur dit aller  « là où [le] conduisent [s]es affaires ». Plus que jamais donc, Gérard Depardieu entend rester un électron libre.