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Alors que Philippe Torreton  a suscité de vives réactions en s'indignant de l'exil fiscal de Gérard Depardieu dans une tribune publiée en décembre dernier dans Libération, il répond aujourd'hui aux critiques qui l'ont visé.
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Muet depuis sa virulente tribune dans Libération, Philippe Torreton a décidé de parler. Invité mardi sur le plateau de RMC/ Les grandes gueules, l’acteur est en effet revenu sur les vives critiques qu’a essuyées son initiative. Alors que Gérard Depardieu venait d’annoncer son intention de quitter la France pour la Belgique, celui-ci avait écrit : "Tu votes pour qui tu veux, et tu fais ce que tu veux d’ailleurs, mais ferme-là, prends ton oseille et tire-toi, ne demande pas le respect, pas toi !". Des propos durs qui avaient aussitôt fait naître une vague de soutiens chez les amis du Monstre sacré du cinéma français. Catherine Deneuve avait ainsi emprunté la même voix que l’ancien compagnon de Claire Chazal pour répliquer. Et si la demoiselle de Rochefort a dénoncé une "vindicte saisissante", Fabrice Lucchini lui a emboité le pas, estimant que "quand on attaque Depardieu, il faut une filmographie solide".


"Personne ne me répond sur le fond du dossier"

Loin de revenir sur ses propos, Philippe Torreton a regretté que le débat se soit centré sur sa personne plutôt que sur l’exil fiscal de Gérard Depardieu en lui-même. "Personne ne me répond sur le fond du dossier, après, ce ne sont que des invectives de cour de récré, je n’ai pas envie de participer à ça. Je n’ai pas envie de répondre aux uns et aux autres", a-t-il expliqué avant d’ajouter : "je voudrais qu’on me réponde sur le fond de ce que j’écris, sur l’exil fiscal, sur l’aspect politique. Avec  ce débat, Gérard Depardieu s’est inscrit dans le débat politique, et comme tout débat, il y a des gens qui peuvent approuver, ou le contester, comme moi, de façon plus ou moins virulente". Faisant allusion aux critiques de Fabrice Luchini, l’acteur a poursuivi : "Moi, c’est une France que j’ai envie de combattre bec et ongles. On ne peut pas s’exprimer qu’en fonction de la taille de la filmographie, d’une certaine aura médiatique, d’une origine sociale ?".