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Jeudi 21 mars, Nicolas Sarkozy ancien Président de la République, a été mis en examen pour abus de faiblesse envers Liliane Bettencourt. Celui qui ne cesse de faire parler de lui à propos d'un éventuel retour, peut-il désormais vraiment revenir ? Planet.fr vous rappelle quelques exemples de politiques qui ont survécu et parfois triomphé des affaires judiciaires les concernant.
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Alain Juppé, maire UMP de Bordeaux

© abacapress© abacapress© abacapress© abacapress© abacapress© abacapressL'actuel maire de Bordeaux a connu des déboires judiciaires à propos de l’affaire des emplois fictifs de la Mairie de Paris. Il a reçu une condamnation en 2004 de 14 mois de prison avec sursis ainsi qu'un an d'inéligibilité.

Alors député de Gironde, maire de Bordeaux et à la tête de l'UMP, son monde s'écroule. Cependant, Alain Juppé n'a pas dit son dernier mot. Parti un an au Québec, il a réussi à se faire oublier. De retour, il est élu à nouveau à la tête de la mairie de Bordeaux en octobre 2006, à laquelle il est toujours aujourd'hui. En 2010, dans le gouvernement de François Sarkozy, il devient ministre de la Défense, puis ministre des Affaires Étrangères.

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Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères en fonction

© abacapress© abacapress© abacapress© abacapress© abacapress© abacapressL'actuel ministre PS, fut Premier ministre du gouvernement de François Mitterrand de 1984 à 1986. En 1992, c'est justement son rôle de Premier ministre qui sera mis en cause. Une enquête sur l'affaire du sang contaminé de 1985 qui empoisonna le sang des patients avec le virus du Sida, le mènera a être un témoin assisté dans l'enquête.

On lui reproche de ne pas avoir pris des mesures assez rapides pour éviter la catastrophe. Il sera plus tard relaxé, les connaissances de l'époque étant trop minimes pour qu'il soit véritablement impliqué. Aujourd'hui, il est ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Jean Marc Ayrault.

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Jean-Marc Ayrault, Premier ministre en fonction

 © abacapress© abacapress© abacapress© abacapress© abacapress© abacapressEn 1997, le Premier ministre a eu des démêlés avec la justice. Condamné pour favoritisme dans une attribution d'un marché public à Nantes, il a écopé de 6 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende.

Tout ceci ne l'a pas empêché de demeurer maire de Nantes de 1989 à 2012. Et en 2008 l'ancienneté de la condamnation le réhabilite et lui permet de devenir Premier ministre en 2012.

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Dominique Strauss-Kahn, directeur du FMI, candidat PS pressenti aux présidentielles de 2012

© abacapress© abacapress© abacapress© abacapress© abacapress© abacapressL'homme est un habitué des affaires judiciaires dont il est toujours sorti vainqueur, jusqu'à une certaine affaire à New-York. Mêlé à la fois à l'affaire de la Mnef, l'affaire de la cassette Méry et l'affaire des emplois fictifs du groupe Elf Aquitaine, il s'en est toujours sorti sans trop de heurts.

Directeur du Fonds Monétaire International, puis candidat presque déclaré du parti socialiste pour les élections Présidentielles de 2012, il avait réussi à se remettre en selle brillamment jusqu'a son entrée dans une certaine chambre 2806 du Sofitel de New-York .

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Jean Tiberi, maire UMP du 5ème arrondissement de Paris

© abacapress© abacapress© abacapress© abacapress© abacapress© abacapressAncien maire de Paris avant Bertand Delanoë, l'homme a été impliqué dans une affaire de faux électeurs dans le 5ème arrondissement. Débuté en 1997 cette affaire a pris fin en 2013, par la confirmation de la cour d'appel de Paris de sa condamnation à 10 mois de prison avec sursis et 3 ans d'inéligibilité.

Cependant, l'homme demeure toujours maire du 5ème arrondissement depuis 2001.

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Gérard Longuet, vice-président de l'UMP

© abacapress© abacapress© abacapress© abacapress© abacapress© abacapressEn 1994, alors ministre de l'Industrie sous le gouvernement d'Edouard Balladur, il est contraint de démissionner à cause de l'affaire du financement du parti républicain et de sa propre villa à Saint-Tropez. Il sera finalement relaxé.

Une autre affaire lui posera problème, celle des marchés publics d'Ile de France. En 2005, il sera encore relaxé. Pendant tout ce temps, il reste sénateur de la Meuse. Il a présidé le groupe UMP au sénat et été nommé ministre de la Défense, lorsque Nicolas Sarkozy était président.

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