Impôts : les bonnes astuces pour réduire la facture quand on n'en paye pas énormémentIstock
Ce n'est pas parce que l'on ne doit pas des mille et des cents à l'administration fiscale qu'il n'est pas pertinent d'optimiser son impôt. Récapitulatif des bonnes pratiques.
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C’est un fait, tout le monde n’est pas riche comme Crésus. Cela signifie-t-il qu’il est impossible de défiscaliser ou d’optimiser son impôt ? Pas exactement. En revanche, il va de soi que certains placements pensés pour alléger l’assiette fiscale des contribuables les plus taxés de France ne seront pas les plus pertinents. Comme le dit bien le journal spécialisé Le Revenu, il va donc falloir faire une croix sur le fameux PER - peut-être n’est-ce là pas une mauvaise idée, ainsi que l’assurait l’avocat fiscaliste Thomas Carbonnier dans nos colonnes - et autres investissements immobiliers accompagnés d’importants déficits fonciers.

Cela étant dit, il existe des solutions. Et, de toute évidence, des ambitions ! En témoignent en effet les questions adressées par leurs lecteurs à nos confrères. Même en étant imposé à 11% seulement, il peut donc être pertinent de s’interroger sur les meilleures astuces pour payer moins cher. Récapitulatif des bonnes pratiques.

Défiscaliser quand on paye peu d’impôts : quelles alternatives au célèbre PER ?

Quelques options plus simples - et plus pertinentes - que le PER existent. Le PEA (Plan d’épargne en actions) ou l’Assurance-vie offrent tous deux une faible taxation des gains à la sortie. Par conséquent, ils peuvent s’avérer intéressants, même en cas de faibles émoluments. Les éventuels propriétaires fonciers peuvent aussi se tourner vers l’investissement locatif… Mais il faut dans ce cas être vigilants. Plusieurs dispositifs coexistent. Tous ne sont pas aussi efficaces. Explications.

Défiscaliser quand on paye peu d’impôts : faut-il privilégier le Pinel ou le Denormandie ?

Vous avez certainement entendu parler des dispositifs Pinel et Denormandie, qui visent tous deux à encourager certains types d’acquisitions immobilières. Dans le cas du premier, il s’agit de tout achat d’un bien neuf visant à être loué… pour peu bien évidemment qu’il soit situé dans des zones frappées par une crise du logement.

Le Denormandie n’est pas si différent du Pinel, note Le Revenu. Cependant, il permet une plus grande flexibilité en cela qu’il ne concerne pas les mêmes biens : tous les logements anciens situés dans l’une des 200 villes de taille moyenne préalablement sélectionnées sont éligibles. A condition, toutefois, d’engager des travaux pour 25% au moins du coup total de l’opération.

Dans les deux cas, ces produits peuvent s’avérer intéressants, résument nos confrères. Cependant, il convient d’être extrêmement prudent, du fait de toutes les "chausse-trapes inhérentes à ce type de placement".

Réduire ses impôts en investissant dans une PME

Pour réduire votre assiette fiscale, même si vous ne payez que peu d’impôts, vous pouvez aussi opter pour l’investissement dans une PME (petite ou moyenne entreprise) non cotée en bourse.

Ce type d’opération, rappelle Le Rervenu, peut permettre une réduction d’impôts allant jusqu’à 18% du montant initialement investi. Sous réserve de la validation de la Commission européenne, le taux pourrait même grimper à 25%.

Attrayant, bien sûr, d’autant plus que ce type de placement peut s’avérer très rentable. Mais il n’en reste pas moins intrinsèquement risqué… Soyez vigilants.