Plan d’épargne retraite : en ouvrir un à vos enfants peut-être une excellente idéeIllustrationIstock
Vous souhaitez épargner pour vos enfants mineurs ? La nouvelle version du PER, créée dans le cadre de la loi Pacte et lancée le 1er octobre 2019, peut être très avantageuse pour vous, tout comme pour votre progéniture. Voici pourquoi.

Ce placement, réformé dans le courant de l’année 2019 via la loi Pacte, offre plusieurs avantages.  Bien que destiné à la constitution d'un capital en vue de la retraite, le PER (Plan d’Epargne Retraite remplaçant le PERP) est accessible à tous, rapporte Boursorama. Et ce, sans restriction d’âge. Cela signifie donc que les enfants mineurs peuvent aussi y prétendre.

Si avec le PERP, l’épargne devait être conservée jusqu’à la retraite, le PER permet, lui, un cas de déblocage anticipé supplémentaire. En plus d’utilisation lors d’un accident de la vie, les fonds peuvent-être utilisés pour l’achat d’une résidence principale. Ce placement peut donc constituer un apport pour vos enfants lorsqu’ils envisageront d’accéder à la propriété.

PER : un PEL avec des avantages supplémentaires ?

Ainsi, les parents souscrivant un PER individuel pour leurs enfants mineurs versent et accumulent une épargne qui pourra être débloquée par les titulaires à l’âge adulte. Ils pourront s’en servir pour acquérir leur résidence principale.

La large gamme de supports d'investissement (égale à celle des contrats d’assurance vie), permet aussi d'accéder à un rendement hypothétiquement plus intéressant que celui du PEL (1% pour les PEL ouverts après le 1er janvier 2016).

Autre avantage non négligeable, les sommes versées peuvent entièrement être déduites des revenus imposables du foyer fiscal, note Le Figaro.

Au départ, les parents déduisent les versements sur la base d’un niveau d’imposition élevé. À la sortie, la fiscalité sera établie sur une tranche d’imposition a priori plus faible, celle de l’enfant. Ces privilèges intergénérationnels devraient, d’après Bercy, durer. Le contour de ce produit lancé l’année dernière n’a pas vocation à être modifié, a confié l’Administration fiscale au Figaro.

Ces dispositions semblent grandement séduire les Français : "On a de plus en plus de cas de parents qui ouvrent un PER pour leurs enfants", confie d’ailleurs au quotidien Hervé Tisserand, cofondateur du courtier internet Altaprofits. D’après la Fédération française de l’assurance, près de 84 000 PER ont été commercialisés d’octobre à décembre.