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Le soir du 6 mai 2012, François Hollande fêtait sa victoire à l'élection présidentielle face à Nicolas Sarkozy. Deux ans après, son mandat se retrouve entaché par plusieurs couacs dont il se serait bien passés. Retour sur les plus importants.
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L’affaire Cahuzac

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En décembre 2012, Mediapart a accusé Jérôme Cahuzac de détenir un compte secret en Suisse. Après avoir fermement démenti ces accusations, l’ancien ministre du Budget a finalement reconnu les faits en avril 2013. Une affaire qui s’est déroulée sur plusieurs mois et qui a secoué les plus hautes sphères de l’Etat. Allant même jusqu’à conduire à l’adoption d’une loi sur la transparence de la vie publique. Ce scandale a également été nourri par les rumeurs selon lesquelles François Hollande "était parfaitement informé" du comportement fiscal de son ministre avant les révélations de Mediapart et n’aurait rien dit.

L’affaire du "GayetGate"

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En janvier dernier, Closer faisait sa Une sur la supposée liaison du président Hollande et de l’actrice Julie Gayet. Photos à l’appui. De cette publication a ensuite découlé un véritable feuilleton mêlant la vie privée et la vie publique du chef de l’Etat. De l’hospitalisation de Valérie Trierweiler en passant par sa rupture avec le président ou encore la "nuit blanche" de François Hollande et la plainte déposée par Julie Gayet, tout a été étalé dans la presse. Et cette "love affair" a même été relayée à l’étranger. Si bien que les affaires de cœur de François Hollande ont non seulement été moquées en France mais également au-delà de nos frontières.

La défaite du PS aux élections municipales

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Alors que les élections municipales marquaient la première consultation nationale depuis la présidentielle de 2012, elles se sont soldées par un échec cuisant de la majorité. Le PS s’est en effet pris une claque historique en voyant passer plus de 100 villes aux mains de la droite. Ces élections "ont été marquées par la désaffection significative de celles et ceux qui nous ont fait confiance en mai et juin 2012", a d’ailleurs reconnu l’ex-Premier ministre Jean-Marc Ayrault. De son côté, et après des mois de rumeurs, le président Hollande a ensuite voulu tourner la page et entamer la seconde étape de son quinquennat en remaniement l’équipe gouvernementale.

Sa cote de popularité en berne

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Malgré les efforts de François Hollande pour redorer son blason, celui-ci n’y est toujours pas parvenu. Même la carte du remaniement avec laquelle il a pourtant joué son va-tout ne l’a pas aidé. Le président est en effet récemment repassé sous la barre des 20% selon un sondage TNS Sofrès-Sopra. Tombée à 19% en février, sa cote de confiance avait atteint son niveau le plus bas en mars, à 17%, avant de remonter à 20% en avril. Elle est aujourd’hui fixée à 18%.

Ses blagues douteuses

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François Hollande n’est jamais le dernier à faire une blague. Seulement parfois, celles-ci n’ont pas l’effet escompté. Après avoir notamment déclenché une véritable crise diplomatique entre la France et l’Algérie en décembre dernier et ironisé en Arabie Saoudite sur le sabre dont il pourrait avoir besoin pour gérer la France, le président s’est même laissé aller à une blague graveleuse. En effet, il y a quelques semaines, lors d’un déplacement chez Michelin à Clermont-Ferrand, le chef de l’Etat a fait une petite allusion sexuelle dans son discours. Et cela n’a pas fait rire son assemblée.

L’affaire Leonarda

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L’affaire de cette jeune rom expulsée au Kosovo à l’automne 2013 a pris une tournure à laquelle François Hollande ne s’attendait certainement pas. Face à la polémique née autour de cette expulsion et après plusieurs jours de silence, le président avait fini par s’exprimer. Il était alors allé à l’encontre de la décision précédemment prise par la justice en proposant à l’adolescente de revenir en France sans sa famille. Ce que cette dernière a refusé. Et ce qui n’a pas manqué de susciter une pluie de critiques. François Hollande étant alors non seulement accusé de céder face à l’adolescente, mais également de lui proposer une solution bancale : choisir en la France et sa famille.

L’inversion de la courbe du chômage

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François Hollande s’était engagé à inverser la courbe du chômage d’ici la fin de l’année dernière. Mais alors que cette promesse n’a pas été tenue en 2013 et que depuis le taux du chômage de longue durée et du chômage des seniors ne cesse d’augmenter, le président Hollande est à la peine. Si bien qu’il a même récemment annoncé qu’il n’aurait "aucune raison d’être candidat" en 2017 s’il ne parvenait pas d’ici là à faire baisser ce taux.

L’affaire Aquilino Morelle

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Quelques semaines après la défaites des élections municipales, François Hollande a dû faire face à un nouveau coup dur. Aquilino Morelle, son plus proche conseiller, a été accusé de conflits d’intérêts avec des laboratoires pharmaceutiques et épinglé pour ses goûts de luxe. Un scandale révélé par Mediapart alors même que le président et son nouveau Premier ministre tentaient d’imposer leur plan de rigueur. Et qui a conduit François Hollande à se séparer d’Aquilino Morelle seulement quelques heures après.