Démarchage abusif, cyberescroquerie… Les arnaques de la rentréeIstock
Après la fin de l'été et à l'approche de la Toussaint, les arnaques se multiplient. Certaines pourraient d'ailleurs vous délester de plusieurs milliers d'euros… Retour sur ces escroqueries tantôt (très) onéreuses et parfois même dangereuses !
Sommaire

Les arnaques de la rentrée : l'isolation des combles à un euros

Depuis la mise en place du dispositif subventionné, c'est presque devenu un marronnier. Les arnaques à l'isolation des combles font légion, rapporte le quotidien Les Echos. "Les fraudes se sont accélérées cette années", assurent d'ailleurs les équipes de la Fédération française du bâtiment (FFB), dans les colonnes du journal. Au total, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) comptabilise une hausse de 20% des plaintes par rapport à l'année passée.

En apparence, ce n'est pas l'arnaque la plus coûteuse : les escrocs qui usurpent le dispositif sont essentiellement réglés par les aides à la rénovation énergétique mises en place par l'Etat. En pratique, les victimes n'ont donc pas à débourser plus d'un euro. La fraude n'est pas indolore pour autant. "Les ménages paient 1 euro sans avoir conscience que leur maison peut flamber si des fils électriques non protégés sont noyés dans un flocage d'isolant fait n'importe comment", alarme la FFB. Souvent, note le quotidien, les travaux sont bâclés. Les chantiers ne sont pas déclarés et le risque d'incendie est réel.

Cette arnaque est d'autant plus courante cette année que certaines des primes "coup de pouces" à la rénovation énergétique devraient être rabotées à partir de 2020. Les Françaises et les Français cherchent donc à en profiter dès à présent.

Dans le détail, l'isolation des combles à 1 euros et subventionnée à hauteur de 20 euros par mètre, pour les ménages modestes. Pour les autres les aides ne sont "que" de 10 euros.Elles visent à couvrir la quasi-intégralité du coût des travaux, sachant qu'après isolation les pièces ne sont plus habitables.

Les escrocs s'attaquent essentiellement aux ménages qui ne sont pas considérés assez modestes pour bénéficier des subventions. Ils proposent donc une isolation bâclée que les 10 euros d'aides pourront couvrir intégralement. Non sans risques…

Les arnaques de la rentrée : la technique à l'Irlandaise

Un grand classique, connu pour son efficacité. Depuis la fin de vacances, l'arnaque à l'Irlandaise fait de multiples victimes. Début septembre, indique France Bleu Grand-Est, elle a coûté plusieurs centaines d'euros à un quadragénaire habitant à Metz.

Le principe est simple : à bord d'une voiture immatriculée à l'étranger, un faux-touriste cherche à attendrir sa victime pour que celle-ci lui avance une somme importante contre la promesse d'un prompt remboursement. Parfois, l'escroc se sépare de quelques effets (bijoux, coupures exotiques, etc) pour s'acquitter de ses récentes dettes. Dans le cas présent, il avait laissé son adresse mail à l'homme qu'il a arnaqué.

"J'ai été abordé un par cet homme en voiture, qui parlait anglais, il avait l'air en panique. Il m'a expliqué qu'il sortait du commissariat, qu'il s'était fait voler sa carte bleue, et qu'il avait besoin d'argent pour reprendre le ferry", indique la victime qui a noté deux importants détails : le véhicule provenait d'Angleterre, comme en témoignent le volant à droite et la plaque. "Il présentait bien, il était accompagné de sa femme et de ses trois enfants qui pleuraient à l'arrière de la voiture parce qu'ils ne pouvaient pas rentrer chez eux. Leur histoire m'a touché, je me suis mis à leur place", a-t-il expliqué.

Il leur a finalement laissé 720 euros avec l'assurance d'avoir fait une bonne action. Pourtant, l'homme ne répondra jamais aux mails qu'il lui laisse. C'est là qu'il comprend qu'il ne reverra pas son argent…

Les arnaques de la rentrée : du démarchage abusif dangereux ?

Il y a les traditionnelles arnaques au rétroviseur ou aux matelas. Et puis, depuis le drame de Rouen et l'incendie de l'usine Lubrizol, un site classé Seveso, il y a aussi des escrocs qui se font passer pour des laboratoires mandatés par la préfecture. Ils prétendent devoir faire des relevés chez les particuliers qui habitent la ville ou les communes limitrophes et les forcent ensuite à payer rapporte le quotidien 20 minutes.

Fort heureusement pour les riverains sur le dos desquels les escrocs se sont fait de l'argent, il est possible de faire annuler un prélèvement abusif. Les victimes disposent de 14 jours de rétractation.

Ce n'est pas la seule arnaque qui frappe Rouen et les villages alentours : certains malfrats démarchent les habitants en prétextant récupérer des morceaux de tôle en fibrociment emportés par l'incendie. Or, une seule entreprise est habilitée à de telles manoeuvres. Pensez à contacter le 0800 009 785 en cas de doute.

Les arnaques de la rentrée : le coup de la carte routière

Ils s'en sont pris à une sexagénaire et lui ont volé un total de 1900 euros. C'est dans le nord de la France, au supermarché de Marconnelle (Pas-de-Calais), que les malfaiteurs ont attaqué cette vieille femme de 62 ans, abusant de sa générosité à l'aide d'une carte routière.

A la sortie d'un supermarchés, ils "affichent un air désemparé, visiblement perdu", indique la compagnie de gendarmerie d'Ecuires, qui appelle à la vigilance dans les colonnes de La Voix du Nord.

L'arnaque est connue, leur méthode "bien rodée", insistent les forces de l'ordre. L'un des escrocs approche sa victime avec une carte routière, qui une fois déployée sert notamment à masquer le sac qui sera ensuite détroussé. La plupart du temps ils ciblent des personnes âgées, vulnérables et préalablement repérée dans le magasin. S'ils n'ont pas identifié le code de carte bancaire, la manoeuvre ne servira à rien.

Dans ce cas-ci, l'un des brigands a abordé la sexagénaire sur un parking et a dit chercher une maternité non loin. La victime a accepté de l'aider. Ce n'est qu'en rentrant chez elle qu'elle réalise que la porte arrière de son véhicule est mal fermée… Et que son sac à main, laissé sur la banquette arrière, a été fouillé ! Sa carte bancaire a été dérobée et son compte lesté de près de presque 2000 euros…

Les arnaques de la rentrée : méfiez-vous des faux-emplois !

Certains escrocs n'hésitent pas à envoyer de l'argent à leurs victimes pour les mettre en confiance. C'est ce qui est arrivé à Cherifa, une mère de famille de 51 ans qui a vécu des années durant à Cannes. Auxiliaire de vie depuis 2002, elle quitte la ville pour se rapprocher de ses deux plus grands enfants qui habitent à Manosque, et se met en recherche d'un emploi sur place. Afin de pouvoir louer un appartement pour elle et son autre fils, elle dépose de multiples CV avant d'être finalement contacté par son futur arnaqueur, indique .La Provence

L'homme explique vivre à Nantes mais posséder une maison à Manosque et dit avoir besoin d'elle pour la rendre habitable et surveiller l'avancée des travaux sur place. Cherifa, qui a besoin de l'argent promis par l'escroc, accepte sans poser de questions. Elle est mise en contact avec un mystérieux "conseiller" qui lui envoie, comme convenu un chèque de 1200 euros. Elle est ensuite chargée de verser 1000 euros au travailleurs présents à la maison et garder les 200 restant comme avance sur son salaire.

Plus tard, son nouvel "employeur" lui demande de lui faire une carte de 150 euros, somme dont elle ne dispose pas. Il la sermonne, s'étonnant qu'elle ai déjà dépensé l'avance donnée. Deux jours après cette conversation, elle est contactée par sa banque qui lui annonce que le chèque initialement reçu avait en fait été volé et qu'il a donc été retourné impayé. Toutes les sommes déboursées l'ont donc été de sa poche et laissent Cherifa avec 740 euros de découverts… Qui sont venus nourrir les comptes des escrocs.

Les arnaques de la rentrée : ces coûteux faux plombier

Pour une intervention qui aura duré à peine 30 minutes, ce particulier a été contraint de lâcher près de 2000 euros rappelle Capital. "Jamais je n'aurais pensé me faire avoir de la sorte", déplore-t-il dans les colonnes du Parisien.

Cette fois, c'est en Essonne qu'a sévi l'escroc. Dérangé par une fuite d'eau en pleine nuit, il fait appel à un professionnel dont il a récupéré le numéro sur internet. Il faudra deux heures au plombier pour arriver chez lui, mais quelques minutes seulement pour lui présenter un devis de… 1831,17 euros ! La soudure, à elle seule, représente 868 euros. Pour ne rien empirer, le spécialiste explique devoir repartir chercher son matériel, mais réclame 30% du prix avant tout.

Deux autres heures plus tard, un nouveau plombier se présente chez la victime. Celui-ci restera un quart d'heure, le temps de régler le problème. "En 15 minutes il avait fini. Cela signifie que le premier est resté 15 minutes et le second 15 minutes mais qu'ils ont compté deux fois une heure de main-d'oeuvre", se lamente le particulier, qui a finalement déposé une main courante.

Les arnaques de la rentrée : attention à la movie money !

Ils fleurissent depuis le début du printemps, indique Ouest France. Au total près de 12 000 fausses coupures, surnommées "movie money", ont été interceptées dans tout l'Hexagone, ces derniers mois. Le quotidien décrit des "contrefaçons grossières", "achetées une bouchée de pain sur les sites d'e-commerce", qui seraient très différentes des véritables billets. "Il n'y a aucun relief, et les bandes holographiques sont plus sombres que les originales. Surtout, il ya des inscriptions ‘This is not legal' sur les deux faces", détaille Eric Bertrand, patron de l'Office central pour la répression du faux monnayage.

Ces faux billets, qui circulent dans toutes l'Europe ne sont évidemment pas recevables en boutique. Pourtant, ils trompent de nombreuses personnes, particulièrement en France où 60% des faux ont été récupérés. Un problème d'autant plus dangereux que quiconque met en circulation de telles coupures risque jusqu'à 10 ans de prison...

Les arnaques de la rentrée : retour des faux bons d'achat Lidl

Les faux bons d'achat constituent une arnaque bien connue. Cette fois-ci, ils concernent l'enseigne Lidl, rapporte Capital. C'est la deuxième fois cette année que la marque fait face à une telle arnaque…

Le mode opératoire n'a pas changé : répondre à un simple questionnaire permettrait théoriquement de récupérer quelques 50 euros en bon d'achat, utilisable dans n'importe quelle surface Lidl, d'ici la fin du mois d'octobre. Encore une fois, les escrocs prétendent que c'est l'anniversaire de la marque dont ils usurpent le logo.

Malheureusement pour celles et ceux qui ont d'ores et déjà répondu au questionnaire, cela ne suffit pas pour percevoir les 50 euros promis : il faut ensuite envoyer à un numéro surtaxé. Le bon finira par arriver, mais il est faux et les arnaqueurs auront récupérer les données personnelles de leurs victimes. "C'est une arnaque, nous ne donnons jamais de bons d'achat en ligne, et ce type d'usurpation est malheureusement fréquent", déplorait déjà la marque en juin dernier.

Les arnaques de la rentrée : une cyberescroquerie fait 28 000 victimes

A lui seul, il aurait arnaqué au moins 28 000 personne, rapporte Le Figaro. Ce jeune Français, qui vivait en Ukraine a été interpellé en septembre 2019 avant de reconnaître les faits en garde à vue. Il aurait extorqué des milliers de personnes, leur faisant croire qu’il détenait des vidéos d’eux en train de visionner des contenus pornographiques et se servait de cette prétendue information pour les faire chanter.

"C’était évidemment faux, mais si les victimes avaient fréquenté un site pornographique dans les jours qui précédaient, elles s’inquiétaient forcément", note Jérôme Notin, directeur général de la plateforme cybermalveillance.gouv.fr, dans les colonnes du quotidien. Dans ce cas précis les victimes n’hésitent d’ailleurs pas à parler de "sextorsion". Le suspect, qui fait l’objet de près de 1900 plaintes, aurait au total récolté 20 000 euros.

Les arnaques de la rentrée : l'isolation des combles à un euros

Depuis la mise en place du dispositif subventionné, c'est presque devenu un marronnier. Les arnaques à l'isolation des combles font légion, rapporte le quotidien Les Echos. "Les fraudes se sont accélérées cette années", assurent d'ailleurs les équipes de la Fédération française du bâtiment (FFB), dans les colonnes du journal. Au total, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) comptabilise une hausse de 20% des plaintes par rapport à l'année passée.

En apparence, ce n'est pas l'arnaque la plus coûteuse : les escrocs qui usurpent le dispositif sont essentiellement réglés par les aides à la rénovation énergétique mises en place par l'Etat. En pratique, les victimes n'ont donc pas à débourser plus d'un euro. La fraude n'est pas indolore pour autant. "Les ménages paient 1 euro sans avoir conscience que leur maison peut flamber si des fils électriques non protégés sont noyés dans un flocage d'isolant fait n'importe comment", alarme la FFB. Souvent, note le quotidien, les travaux sont bâclés. Les chantiers ne sont pas déclarés et le risque d'incendie est réel.

Cette arnaque est d'autant plus courante cette année que certaines des primes "coup de pouces" à la rénovation énergétique devraient être rabotées à partir de 2020. Les Françaises et les Français cherchent donc à en profiter dès à présent.

Dans le détail, l'isolation des combles à 1 euros et subventionnée à hauteur de 20 euros par mètre, pour les ménages modestes. Pour les autres les aides ne sont "que" de 10 euros.Elles visent à couvrir la quasi-intégralité du coût des travaux, sachant qu'après isolation les pièces ne sont plus habitables.

Les escrocs s'attaquent essentiellement aux ménages qui ne sont pas considérés assez modestes pour bénéficier des subventions. Ils proposent donc une isolation bâclée que les 10 euros d'aides pourront couvrir intégralement. Non sans risques…

Les arnaques de la rentrée : la technique à l'Irlandaise

Un grand classique, connu pour son efficacité. Depuis la fin de vacances, l'arnaque à l'Irlandaise fait de multiples victimes. Début septembre, indique France Bleu Grand-Est, elle a coûté plusieurs centaines d'euros à un quadragénaire habitant à Metz.

Le principe est simple : à bord d'une voiture immatriculée à l'étranger, un faux-touriste cherche à attendrir sa victime pour que celle-ci lui avance une somme importante contre la promesse d'un prompt remboursement. Parfois, l'escroc se sépare de quelques effets (bijoux, coupures exotiques, etc) pour s'acquitter de ses récentes dettes. Dans le cas présent, il avait laissé son adresse mail à l'homme qu'il a arnaqué.

"J'ai été abordé un par cet homme en voiture, qui parlait anglais, il avait l'air en panique. Il m'a expliqué qu'il sortait du commissariat, qu'il s'était fait voler sa carte bleue, et qu'il avait besoin d'argent pour reprendre le ferry", indique la victime qui a noté deux importants détails : le véhicule provenait d'Angleterre, comme en témoignent le volant à droite et la plaque. "Il présentait bien, il était accompagné de sa femme et de ses trois enfants qui pleuraient à l'arrière de la voiture parce qu'ils ne pouvaient pas rentrer chez eux. Leur histoire m'a touché, je me suis mis à leur place", a-t-il expliqué.

Il leur a finalement laissé 720 euros avec l'assurance d'avoir fait une bonne action. Pourtant, l'homme ne répondra jamais aux mails qu'il lui laisse. C'est là qu'il comprend qu'il ne reverra pas son argent…

Les arnaques de la rentrée : du démarchage abusif dangereux ?

Il y a les traditionnelles arnaques au rétroviseur ou aux matelas. Et puis, depuis le drame de Rouen et l'incendie de l'usine Lubrizol, un site classé Seveso, il y a aussi des escrocs qui se font passer pour des laboratoires mandatés par la préfecture. Ils prétendent devoir faire des relevés chez les particuliers qui habitent la ville ou les communes limitrophes et les forcent ensuite à payer rapporte le quotidien 20 minutes.

Fort heureusement pour les riverains sur le dos desquels les escrocs se sont fait de l'argent, il est possible de faire annuler un prélèvement abusif. Les victimes disposent de 14 jours de rétractation.

Ce n'est pas la seule arnaque qui frappe Rouen et les villages alentours : certains malfrats démarchent les habitants en prétextant récupérer des morceaux de tôle en fibrociment emportés par l'incendie. Or, une seule entreprise est habilitée à de telles manoeuvres. Pensez à contacter le 0800 009 785 en cas de doute.

Les arnaques de la rentrée : le coup de la carte routière

Ils s'en sont pris à une sexagénaire et lui ont volé un total de 1900 euros. C'est dans le nord de la France, au supermarché de Marconnelle (Pas-de-Calais), que les malfaiteurs ont attaqué cette vieille femme de 62 ans, abusant de sa générosité à l'aide d'une carte routière.

A la sortie d'un supermarchés, ils "affichent un air désemparé, visiblement perdu", indique la compagnie de gendarmerie d'Ecuires, qui appelle à la vigilance dans les colonnes de La Voix du Nord.

L'arnaque est connue, leur méthode "bien rodée", insistent les forces de l'ordre. L'un des escrocs approche sa victime avec une carte routière, qui une fois déployée sert notamment à masquer le sac qui sera ensuite détroussé. La plupart du temps ils ciblent des personnes âgées, vulnérables et préalablement repérée dans le magasin. S'ils n'ont pas identifié le code de carte bancaire, la manoeuvre ne servira à rien.

Dans ce cas-ci, l'un des brigands a abordé la sexagénaire sur un parking et a dit chercher une maternité non loin. La victime a accepté de l'aider. Ce n'est qu'en rentrant chez elle qu'elle réalise que la porte arrière de son véhicule est mal fermée… Et que son sac à main, laissé sur la banquette arrière, a été fouillé ! Sa carte bancaire a été dérobée et son compte lesté de près de presque 2000 euros…

Les arnaques de la rentrée : méfiez-vous des faux-emplois !

Certains escrocs n'hésitent pas à envoyer de l'argent à leurs victimes pour les mettre en confiance. C'est ce qui est arrivé à Cherifa, une mère de famille de 51 ans qui a vécu des années durant à Cannes. Auxiliaire de vie depuis 2002, elle quitte la ville pour se rapprocher de ses deux plus grands enfants qui habitent à Manosque, et se met en recherche d'un emploi sur place. Afin de pouvoir louer un appartement pour elle et son autre fils, elle dépose de multiples CV avant d'être finalement contacté par son futur arnaqueur, indique .La Provence

L'homme explique vivre à Nantes mais posséder une maison à Manosque et dit avoir besoin d'elle pour la rendre habitable et surveiller l'avancée des travaux sur place. Cherifa, qui a besoin de l'argent promis par l'escroc, accepte sans poser de questions. Elle est mise en contact avec un mystérieux "conseiller" qui lui envoie, comme convenu un chèque de 1200 euros. Elle est ensuite chargée de verser 1000 euros au travailleurs présents à la maison et garder les 200 restant comme avance sur son salaire.

Plus tard, son nouvel "employeur" lui demande de lui faire une carte de 150 euros, somme dont elle ne dispose pas. Il la sermonne, s'étonnant qu'elle ai déjà dépensé l'avance donnée. Deux jours après cette conversation, elle est contactée par sa banque qui lui annonce que le chèque initialement reçu avait en fait été volé et qu'il a donc été retourné impayé. Toutes les sommes déboursées l'ont donc été de sa poche et laissent Cherifa avec 740 euros de découverts… Qui sont venus nourrir les comptes des escrocs.

Les arnaques de la rentrée : ces coûteux faux plombier

Pour une intervention qui aura duré à peine 30 minutes, ce particulier a été contraint de lâcher près de 2000 euros rappelle Capital. "Jamais je n'aurais pensé me faire avoir de la sorte", déplore-t-il dans les colonnes du Parisien.

Cette fois, c'est en Essonne qu'a sévi l'escroc. Dérangé par une fuite d'eau en pleine nuit, il fait appel à un professionnel dont il a récupéré le numéro sur internet. Il faudra deux heures au plombier pour arriver chez lui, mais quelques minutes seulement pour lui présenter un devis de… 1831,17 euros ! La soudure, à elle seule, représente 868 euros. Pour ne rien empirer, le spécialiste explique devoir repartir chercher son matériel, mais réclame 30% du prix avant tout.

Deux autres heures plus tard, un nouveau plombier se présente chez la victime. Celui-ci restera un quart d'heure, le temps de régler le problème. "En 15 minutes il avait fini. Cela signifie que le premier est resté 15 minutes et le second 15 minutes mais qu'ils ont compté deux fois une heure de main-d'oeuvre", se lamente le particulier, qui a finalement déposé une main courante.

Les arnaques de la rentrée : attention à la movie money !

Ils fleurissent depuis le début du printemps, indique Ouest France. Au total près de 12 000 fausses coupures, surnommées "movie money", ont été interceptées dans tout l'Hexagone, ces derniers mois. Le quotidien décrit des "contrefaçons grossières", "achetées une bouchée de pain sur les sites d'e-commerce", qui seraient très différentes des véritables billets. "Il n'y a aucun relief, et les bandes holographiques sont plus sombres que les originales. Surtout, il ya des inscriptions ‘This is not legal' sur les deux faces", détaille Eric Bertrand, patron de l'Office central pour la répression du faux monnayage.

Ces faux billets, qui circulent dans toutes l'Europe ne sont évidemment pas recevables en boutique. Pourtant, ils trompent de nombreuses personnes, particulièrement en France où 60% des faux ont été récupérés. Un problème d'autant plus dangereux que quiconque met en circulation de telles coupures risque jusqu'à 10 ans de prison...

Les arnaques de la rentrée : retour des faux bons d'achat Lidl

Les faux bons d'achat constituent une arnaque bien connue. Cette fois-ci, ils concernent l'enseigne Lidl, rapporte Capital. C'est la deuxième fois cette année que la marque fait face à une telle arnaque…

Le mode opératoire n'a pas changé : répondre à un simple questionnaire permettrait théoriquement de récupérer quelques 50 euros en bon d'achat, utilisable dans n'importe quelle surface Lidl, d'ici la fin du mois d'octobre. Encore une fois, les escrocs prétendent que c'est l'anniversaire de la marque dont ils usurpent le logo.

Malheureusement pour celles et ceux qui ont d'ores et déjà répondu au questionnaire, cela ne suffit pas pour percevoir les 50 euros promis : il faut ensuite envoyer à un numéro surtaxé. Le bon finira par arriver, mais il est faux et les arnaqueurs auront récupérer les données personnelles de leurs victimes. "C'est une arnaque, nous ne donnons jamais de bons d'achat en ligne, et ce type d'usurpation est malheureusement fréquent", déplorait déjà la marque en juin dernier.

Les arnaques de la rentrée : une cyberescroquerie fait 28 000 victimes

A lui seul, il aurait arnaqué au moins 28 000 personne, rapporte Le Figaro. Ce jeune Français, qui vivait en Ukraine a été interpellé en septembre 2019 avant de reconnaître les faits en garde à vue. Il aurait extorqué des milliers de personnes, leur faisant croire qu’il détenait des vidéos d’eux en train de visionner des contenus pornographiques et se servait de cette prétendue information pour les faire chanter.

"C’était évidemment faux, mais si les victimes avaient fréquenté un site pornographique dans les jours qui précédaient, elles s’inquiétaient forcément", note Jérôme Notin, directeur général de la plateforme cybermalveillance.gouv.fr, dans les colonnes du quotidien. Dans ce cas précis les victimes n’hésitent d’ailleurs pas à parler de "sextorsion". Le suspect, qui fait l’objet de près de 1900 plaintes, aurait au total récolté 20 000 euros.