Arnaque aux faux courtiers : ce qu'ils disent pour vous mettre en confianceIllustrationIstock
L'association française des sociétés financières (ASF) met en garde face à "la recrudescence des arnaques aux faux courtiers". 2038 fraudes ont été identifiées entre 2018 et 2020. Comment les repérer pour ne pas tomber dans leur piège ?

Environ 43 millions d’euros. Voici la somme qu’auraient perdu les victimes de faux courtiers, entre 2018 et 2020, selon l'association française des sociétés financières (ASF), qui alerte face à la recrudescence de ce type d’arnaque. Sur la même période, l’ASF, qui représente les métiers de financement spécialisé, indique que les établissements membres ont identifié 2 038 fraudes, précise-t-elle dans un communiqué.

Quelle est leur méthode pour vous appâter ?

Arnaque aux faux courtiers : une démarche bien rodée

"Il s’agit d’une nouvelle forme d’escroquerie qui a vu le jour depuis quelques années", indique l’ASF. Et d’ajouter : "Les consommateurs, titulaires d'un ou plusieurs crédits à la consommation se font démarcher par un soi-disant « courtier spécialisé » qui leur promet d'obtenir une offre de rachat à un taux très attractif."

En usurpant le nom de courtiers spécialisés connus du grand public, ces escrocs ont en réalité pour objectif de recueillir "des données personnelles de l'emprunteur potentiel qu'ils réutiliseront ensuite pour souscrire un crédit auprès d'un autre établissement en son nom". "Le consommateur se retrouve alors redevable d'un crédit supplémentaire alors même que ses anciens crédits ne sont pas remboursés", alerte l'ASF.

Les établissements de crédit membres de l’ASF et les huit associations de consommateurs signataires (Adéic, AFOC, ALLDC, CNAFAL, CNAFC, CSF, CNL et Indecosa CGT) rappellent les différentes précautions à prendre. S’il faut toujours se méfier des offres trop alléchantes (taux d’intérêt bas ou accès au crédit sans conditions), il convient également de ne jamais transférer les fonds reçus de la part d'un établissement financier à quiconque. Mieux vaut aussi privilégier le contact direct avec l'établissement prêteur. Pensez enfin à consulter les listes noires régulièrement mises à jour par les autorités de contrôle, comme le site abe-infoservice.fr.