Déconfinement : est-il possible d’aller en Corse ?Illustrationabacapress
L'Île de Beauté est une destination parfaite pour le mois de juin, surtout après un long confinement. A-t-on seulement le droit de s'y rendre dès maintenant ?

Pourquoi ne pas passer des vacances en Corse ? Qu’on connaisse ou non, ce petit coin de paradis est, chaque année, une destination phare pour les Français, qui profitent aussi bien de ses paysages magnifiques que de son eau turquoise. Destination idéale en moyenne saison, l’Île de Beauté va-t-elle être accessible dans eles prochaines semaines ? Allons-nous pouvoir y passer quelques jours de vacances, un week-end entre amis ou en famille ?

Les trajets en avion sont interdits

Le décret publié au Journal Officiel lundi 1er juin récapitulait les nouvelles mesures qui s'appliquent depuis le mardi 2 juin et jusqu’à la fin du mois, période donnée par le gouvernement pour la deuxième phase du déconfinement. Un élément a particulièrement attiré l’attention des Corses ou de ceux qui rêvaient d’y aller dans les prochaines semaines : le trafic aérien entre les différents territoires français. Comme l’expliquait le décret, les déplacements en avion entre le continent et l’Île de Beauté étaient soumis à certaines conditions et ce, au moins jusqu’au 23 juin prochain. Le transport maritime, lui, n'était pas concerné.

Les trajets en avion étaient alors interdits, "sauf s’ils sont fondés sur un motif impérieux d’ordre personnel ou familial, un motif de santé relevant de l’urgence ou un motif professionnel ne pouvant être différé", précisait le texte. Tout voyageur à destination de l'ile devait se munir d'une déclaration sur l'honneur pour jusitifer le motif de son déplacement. Cette restriction des trajets aériens entre la Corse et le continent avait provoqué un tollé sur l'île, qui attend le retour des touristes. Le décret a été modifié ce mercredi 3 juin, rapporte Le Figaro. Edouard Philippe annonçait dès mardi soir que la partie concernant la Corse, allait être "corrigée dans le bon sens". C'est désormais chose faîte, les mots "ou de la collectivité de Corse" ont été supprimés du texte.