Donations : l’exonération d’impôts n'atteindra que "quelques milliers d’euros"Istock
Le gouvernement privilégie finalement les "petites donations". Quelles seront les nouvelles règles, à termes ? La réponse, un peu vague, du ministre.

Quoi de mieux pour relancer l’économie qu’un peu de consommation ? Et parce que les plus anciens d’entre nous sont - semble-t-il - de fieffés économes, le gouvernement a décidé de procéder autrement. Il s’agit donc, cette fois, de pousser les jeunes à l’achat. Malheureusement, dans bien des cas, ces derniers n’ont pas la même force de frappe financière que leurs parents ou leurs grands-parents ; lesquels ont peut-être même su mettre de l’argent de côté pendant la crise sanitaire.

Pour Bruno Le Maire, qui en parlait sur France Info le lundi 29 mars 2021, la solution est simple : il suffit donc d’accorder une exonération d’impôts concernant les petites donations - comprendre, "quelques milliers d’euros" - de parents ou grand-parents à enfant ou petit-enfant. Les jeunes, poursuit-il, sont "les premières victimes de la crise". Et lui d’insister, indique Capital : "Vous avez un enfant de 20 ans, de 22 ans. Il n’a pas pu faire son stage, il n’a pas eu son contrat… Est-ce que vous ne trouvez pas qu’il serait juste que sa grand-mère, son grand-père, ou ses parents [puissent] lui donner quelques milliers d’euros ?"

Comment vont s’organiser ces exonérations d’impôts pour "petites donations" ?

A priori, le gouvernement devrait donc mettre en place un abattement spécifique aux jeunes générations. Du reste, de nombreuses variables demeurent inconnues. Une promesse de Bruno Le Maire néanmoins : "0 taxe et 0 impôt" sur les sommes données.

Actuellement, notent encore les journalistes de Capital, des avantages fiscaux existent déjà pour favoriser les donations intra-familiales. Un parent peut donner jusqu’à 100 000 euros à un enfant par période de 15 ans. Pour un grand-parent, ce plafond chute à 31 865 euros.