Les astuces des ultra-riches pour éviter d'être contaminés par le coronavirus Covid-19IllustrationIstock
Certaines des plus grosses fortunes mondiales ont mis les moyens pour échapper au coronavirus. Certains louent des jets privés, tandis que d'autres achètent une île paradisiaque.
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Sommes-nous tous égaux face au confinement ? Apparemment non. Tous les moyens sont bons pour échapper le plus possible au coronavirus Covid-19. Les plus grosses fortunes de la planète ont trouvé différentes façons d'échapper au confinement et sont partis loin, très loin du virus... Dans un endroit paradisiaque, explique franceinfo. Entre les îles privées et les jets, ces dernières ne manquent pas d’imagination. Pour ce faire, ces ultra-riches ne lésinent pas sur les coûts qui sont, sans surprise, exorbitants.

Effectivement, s’isoler au beau milieu de l'océan a un prix. Pour un morceau de terre se situant dans des eaux paradisiaques, il faut compter à l’achat entre 50 000 euros, pour les tarifs les plus bas, et jusqu’à 200 millions pour un confort absolu. Pour ce qui est de la location, une nuit coûte environ 40 000 euros, ce qui ne semble pas dissuader ces grosses fortunes, indique franceinfo.

Confinement : "Ils étaient prêts à payer n'importe quel prix"

"Quand les aéroports ont commencé à fermer, nous avons reçu de nombreux appels de clients qui étaient sur leur bateau, leur yacht, coincés en plein milieu de l'océan", explique Chris Krolow, patron d’une agence de location d’îles, à franceinfo. "Ils étaient prêts à payer n'importe quel prix pour louer une île, même pour une durée d'un mois, c'était la panique". À lui seul, il revendique 800 îles à la vente et 250 à la location. Pour sa société, la pandémie de coronavirus Covid-19 est extrêmement bénéfique. Une situation qui pourrait se poursuivre après le confinement.

"Nous avons constaté une hausse de 30 à 40% des demandes de renseignements en vue d'acheter ou de louer des îles privées, les gens n'ont jamais eu autant besoin de voyager et une île privée c'est la meilleure solution, surtout pour ceux qui ont de l'argent", ajoute Chris Kolow auprès de franceinfo. Les îles sont donc très convoitées, mais ce ne sont pas les seules. Les ultra-riches recherchent aussi... Des jets privés.

Confinement : le boom des jets privés

En effet, avec la crise sanitaire engendrée par la pandémie, le trafic aérien a dû s’arrêter brusquement. Cependant, cela n’a pas entravé les plus grosses fortunes qui ont décidé de louer des jets privés pour faire un aller-retour vers une destination de rêve. Cette opération est également extrêmement coûteuse et se compte en plusieurs dizaines de milliers d’euros. Le dirigeant de Private Fly, Adam Twidell, constate pour franceinfo une hausse importante de 30% des réservations par rapport à l’année passée.

"Les gens souhaitent voyager pour deux raisons : la première c'est pour les affaires et la deuxième raison est familiale", souligne le patron de la société de jets privés. "Nous avons eu, par exemple, des familles qui se sont cotisées pour payer un vol afin de rapatrier la grand-mère". Mais certaines grosses fortunes se sont attirées les foudres des internautes en postant des photos de leur confinement... Dans des endroits luxueux.

Confinement : des photos qui font jaser

Vit-on la même situation que le reste de la planète lorsqu'on est confiné sur un yacht ou une île paradisiaque ? Pour de nombreux internautes, non. David Geffen, producteur et l’un des fondateurs de DreamWorks, a posté sur son compte Instagram une photo de son yacht accompagnée d’un message d’encouragement, rappelle Yahoo. "Le coucher du soleil la nuit dernière... isolé dans les Grenadines en évitant le virus. J’espère que tout le monde reste en sécurité", écrivait-il. Une déclaration qui a créé un tollé sur le réseau social et David Geffen a reçu de nombreux commentaires indignés de sa situation. S'il a rapidement supprimé sa photo, de nombreux confinés à travers le monde lui ont reproché son geste. D'autres ont affirmé que sa fortune, estimée à 8 milliards de dollars, pouvait servir à financer des respirateurs, afin de venir en aide aux hôpitaux américains.