
Ce mercredi, une ambiance estivale se fera sentir dans certains territoires français. En effet, le thermomètre montera jusqu’à 28 degrés ! Retrouvez les 34 départements dans lesquels le soleil brillera.
Alors que l’inflation poursuit inlassablement sa course effrénée vers le haut, commence tout juste le mois que certains qualifiaient de "mars rouge", craignant une hausse particulièrement forte des prix à cette échéance . Le mercredi 1 er mars marquait également la fin des négociations rudement menées entre acteurs de la grande distribution et producteur ou fournisseurs de l’agro-industrie, comme le rapportent nos confrères de L’Indépendant.
Une date cruciale à plus d’un titre, donc : en effet, les prix en rayon dépendent entièrement du résultats de ces négociations. Plusieurs directeurs des grandes enseignes de la distribution tiraient la sonnette depuis plusieurs mois. Ils craignaient que les négociations aboutissent à des termes très désavantageux pour les consommateurs, car plusieurs industriels réclamaient alors déjà des hausses de tarifs allant jusqu’à 30%.
En tout et pour tout, ces fameuses négociations se seront étirées sur un total de 3 mois. En fin de compte, la hausse devrait avoisiner les 10% en moyenne. De nombreux fournisseurs ont attendu le dernier moment pour signer leur contrat et le détail des résultats obtenus sera plus clair dans les prochains jours. Les hausses demandées sont bien plus importantes que les années précédentes, et pour cause : l’explosion des prix de l’énergie et du carburant contribuent à faire augmenter de manière drastique les coûts de production. Afin que les fournisseurs puissent rémunérer décemment les producteurs, une hausse s’impose, comme le rapportent nos confrères de La Nouvelle République.
Outre une hausse accrue des prix en rayons, les prochaines semaines pourraient également voir l’apparition de pénuries de certains produits. Retrouvez ci-dessous 5 questions portant sur ces dites pénuries.
Dans le cas où industriels et distributeurs seraient resté campés sur leur positions, les négociations n’auront pas abouties à un contrat. Le distributeur en question ne commercialisera donc plus les produits de telle ou telle marque. Il faut noter ici que ces situations adviennent au cas par cas : chaque enseigne décide individuellement des contrats qu’elle veut établir, ou non. Un produit disparaissant des rayons d’une certaine enseigne ne sera donc en aucun cas forcement introuvable dans d’autres.
Pour l’heure, alors que les négociations se sont achevées dans la nuit du 1er au 3 février, le détail des contrats n’est pas encore connu. Cependant, on peut déjà assurer que l’enseigne Carrefour ne vendra pas de jus Tropicana jusqu’à nouvel ordre. De plus, Lidl a annoncé s’être défait de deux de ses principaux fournisseurs, sans pour autant préciser pour l’instant de qui il s’agit.
Au Royaume-Uni, on assiste à l’heure actuelle à une pénurie de fruits et légumes de très grande envergure, à tel point que l’achat de certains produits se trouve rationné. Les causes de ces pénuries sont multiples, mais l’un des facteurs principaux reste propre à nos voisins.
En effet, alors que les récoltes en Espagne ou au Maroc sont mauvaises, les producteurs rechignent d’avantage à vendre aux Britanniques à cause de leurs procédures d’import grandement compliquées suite à l’entrée en vigueur du Brexit, comme le rapportent nos confrères du Parisien.
Le spectre des pénuries ne nous guette pas seulement depuis les rouages des négociations du secteur de la distribution. Le dérèglement climatique y a également son rôle à jouer. D’après nos confrères du site Paysans Bretons, il serait à l’origine d’une baisse de production de près de 21% dans certaines régions du monde. En France, la sécheresse a par exemple eu un impact catastrophique sur l’élevage, car elle a entraîné une pénurie de fourrage, selon Version Fémina.
Entre l’inflation et les pénuries récurrentes, les Français ont modifié leurs habitudes de consommation. En effet, les consommateurs de l’Hexagone s’approvisionnent à présent en moyenne dans 5 enseignes différentes, contre 4 auparavant. La part du budget des ménages consacrée à l’alimentation s’est également réduite, d’environ 4.6%. Enfin, certains produits sont délaissés des consommateurs, comme par exemple la charcuterie.