Gaz à prix coûtant : le supermarché où acheter vos bouteilles sans attendreIstock
Inflation oblige, les Françaises et les Français peinent à boucler leurs fins de mois. Pour leur venir en aide - et pour améliorer son image de marque - une enseigne de la grande distribution a décidé de vendre son gaz à prix coûtant.

Ça y est, le groupe Casino vend son gaz à prix coûtant. L’enseigne, informe Le Parisien sur son site, a même décidé de bloquer le prix de ses bouteilles. Une initiative qui pourrait rendre le sourire aux Françaises et aux Français, dont le portefeuille a été malmené à maintes reprises par l’inflation… Tant et si bien que le gouvernement lui-même a dû se pencher sur la question et envisager un certain nombre de mécanismes de protection, tels que le fameux "bouclier tarifaire" de Jean Castex. L’opération, poursuit le titre de presse, a débuté le jeudi 27 janvier 2022. Elle devrait se poursuivre jusqu’au 31 mars de la même année.

Concrètement, précisent donc nos confrères, les clients Casino peuvent trouver des bouteilles de gaz dont les prix avoisinent déjà les 30 euros. La bouteille de Finagaz est ainsi proposée à 29,29 euros, celle de Primagaz coûte 31,88 euros tandis que celle de Butagaz est commercialisée à 33,06 euros. Pour rappel, 7 000 à 10 000 unités (toutes marques confondues) sont vendues chaque semaine par le groupe. Et ce n’est pas le seul produit qui profitera, in fine, de ce traitement. Casino entend en effet élargir l’initiative aux "produits de grande nécessité, alimentaires et non alimentaires".

Prix coûtant : est-ce vraiment une bonne affaire ?

Dans les faits, pourtant, certains se méfient du prix coûtant. Les plus sceptiques y voient avant tout l’occasion pour l’industriel de "faire de l’argent", comme l’expliquait récemment le directeur exécutif des achats et du marketing de E.Leclerc, disant alors rejeter ce genre d’approche.

Force est de constater que sur la question de l’essence, le gain exact pour les Françaises et les Français est souvent assez peu important… et l’opération comporte évidemment une part de consommation. Ceci étant, assurait le sociologue Dominique Desjeux dans les colonnes de Planet, rien de tout cela ne suffirait à disqualifier l'entièreté de ces dispositifs.