Électricité : pourquoi vos factures risquent d'augmenter en 2022Istock
Les prix flambent sur le marché de l'électricité et une augmentation importante des tarifs n'est donc pas à exclure pour les premiers mois de l'année prochaine. Selon BFM Business, la révision de février 2022 pourrait être très douloureuse pour les consommateurs.

Une mauvaise surprise dans les mois à venir. La récente hausse des tarifs du gaz, de l'ordre de 10%, avait été mal accueillie par les consommateurs et cette nouvelle le sera tout autant... Selon les informations de BFM Business, les factures d'énergie des Français pourraient flamber au début de l'année 2022, car le coût de l'électricité pourrait augmenter de 6% au 1er février prochain. Comment le justifier ? "Les prix sur le marché de l'électricité ont, eux aussi, flambé de 40% pour atteindre 74 euros par MWh, dans le sillage de ceux du pétrole et du prix du carbone", explique la chaîne d'information. La facture des Français pourrait donc s'alourdir, par ricochet.

Hausse des prix de l'électricité : le gouvernement prépare sa réponse

Cette hausse pourrait se poursuivre dans les prochains mois, pour atteindre les 100 euros par MWh en décembre 2021. Or, comme le rappelle BFMTV, les prix du début d'année seront calculés en fonction de ceux du mois de décembre et appliqués dès le 1er février 2022. L'impact de cette hausse du prix du MWh serait compris entre 7% et 8%, d'après des spécialistes interrogés par la chaîne d'informations. 

Le gouvernement le sait et a bien conscience qu'une telle hausse des prix serait mal vécue par les Français. Selon les informations de BFM Business, "des réunions se sont multipliées" entre l'Elysée et Matignon, avec le régulateur de l'énergie, afin de trouver des solutions. Une serait déjà sur la table et elle consisterait à faire baisser la taxe sur l'électricité, la "contribution au service public de l'énergie", dite CSPE, qui représente un tiers de votre facture. 

Le gouvernement se plongera dans ce dossier à l'automne et devrait donc prendre une décision à ce moment-là. Si cette solution est retenue, alors une modification législative dans le cadre de la loi de Finances serait nécessaire à la fin de l'année.