En cas de décès, la pension de réversion peut être accordée aux proches du défunt. Qui peut en bénéficier et à quelles conditions ? On fait le point.
L'association CLCV a publié jeudi sur son site une enquête réalisée dans de nombreuses enseignes en France sur la distribution de crédit sur les lieux de vente. Et le constat est clair : la loi est (très) mal respectée.
"Depuis 2011, pour tout achat à crédit supérieur à 1000 euros, les professionnels qui proposent du crédit renouvelable (appelé auparavant crédit permanent ou revolving) doivent permettre au consommateur d’opter pour un crédit amortissable (soit le prêt personnel ou le crédit affecté)", rappelle l'association.
Or, dans la réalité, c'est encore loin d'être le cas. L'enquête menée dans 60 enseignes de 33 départements montre en effet que dans 68,5% des cas, "la loi n’a pas été respectée puisque le choix entre les deux crédits n’a pas été donné".
Une méconnaissance sur les crédits ?
Des abus de la part des commerçants ? Pas forcément, mais surtout une méconnaissance de la loi et des différents types de crédits par les vendeurs. "Plusieurs de nos enquêteurs ont relevé un manque de formation des vendeurs, certains maîtrisaient mal les caractéristiques du crédit renouvelable qu’ils vendaient ainsi que la notion de crédit amortissable", précise CLCV.
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Face à ce constat, l'association appelle à "des contrôles renforcés sur de la distribution de crédit dans les lieux de vente et des sanctions dissuasives" et souhaite que les consommateurs "puissent prendre une carte de fidélité sans option crédit/paiement".