Automobilistes : les 6 galères qui vont vous tomber dessus en 2019Istock
Oui, certains impôts vont baisser voire totalement disparaître à partir de l'année prochaine. Il n'empêche que, si vous êtes conducteur, vous risquez surtout d'être confronté à au moins six problématiques d'envergure qui viendront plomber votre budget auto dès 2019.
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Coups durs pour les automobilistes en 2019 : une conjoncture peu favorable

Vous pensiez que 2018 vous avait déjà réservé son lot de coups durs sur le volet automobile au point que vous espériez peut-être une accalmie ? Que nenni. Une série de mesures sont, en effet, tombées au fil des mois. Et c’est bien en 2019 qu’elles commenceront à être appliquées. Problème : à l’heure où bon nombre de contribuables (à l’instar, par exemple, des jeunes, des classes moyennes et des retraités) peinent à boucler leurs fins de mois, les automobilistes sont eux aussi mis à rude épreuve. Financière, tout du moins…

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Augmentation des tarifs des péages, contrôle technique encore renforcé, contrôles routiers durcis… Tout y passe. Au point que votre pouvoir d’achat, déjà mis à mal pour cause de conjoncture inflationniste notamment, risque, petit à petit, de s’étioler. Bref, tout cela cumulé, conduire en 2019 ne sera aucunement sources d’économies. Vous allez même devoir mettre franchement la main au portefeuille l’an prochain. Focus sur six galères dont vous vous seriez sûrement bien passé.

Coups durs pour les automobilistes en 2019 : les tarifs des péages en hausse

La faute à un certain nombre de décisions prises par le gouvernement. Conjuguées, ces décisions auront un impact significatif sur les prix des péages en 2019. Lequel impact pourrait osciller entre 1,08 à 2,19 %, selon les calculs effectués par Capital et pour ce qui concerne les principaux réseaux autoroutiers (95 %). Du reste, était déjà advenu en 2018 une hausse importante de ces tarifs portée à 1,55 % en moyenne. Sauf que cette augmentation était, en réalité, due à un rattrapage de loyers dû par les sociétés d’autoroutes auprès de l’Etat. Ce qui, très concrètement, implique que, sans ce dispositif, la hausse se serait, in fine, élevée à 0,88 %.

Pour revenir aux causes de cette nouvelle augmentation, elle est essentiellement liée à deux décisions. D’une part, souligne Capital, à cause d’un nouveau plan d’investissement de 700 millions d’euros initié par François Hollande. D’autre part, à cause de Ségolène Royal. Laquelle avait, en 2015, alors qu’elle intervenait à l’époque en qualité de ministre de l’Environnement, tenté de s’opposer à plusieurs sociétés d'autoroute en décidant d’un gel des tarifs cette année-là.

Coups durs pour les automobilistes en 2019 : le contrôle technique encore renforcé !

Dès le 1er janvier prochain, des normes anti-pollution particulièrement drastiques seront appliquées. Résultat : lors du contrôle technique, les automobilistes qui utilisent un véhicule diesel mis en circulation entre 2001 et 2006 risquent non seulement d’être recalés, mais pourraient, en plus, être contraints d’effectuer des travaux. Tel que le précise France Info, entre 10 et 15 % des automobilistes pourraient être concernés par ce nouveau coup dur.

Et si l’objectif affiché tient au fait de lutter contre la pollution, côté automobilistes, la nouvelle a clairement du mal à passer. Ce d’autant plus que 2019 ne constitue, en fin de compte, qu’une étape. De fait, d’ici 2022, de nouveaux contrôles devraient faire leur apparition. A commencer par des analyses portant sur le niveau de cinq gaz polluants.

Coups durs pour les automobilistes en 2019 : gare à la conduite sans assurance

A partir de l’année prochaine, les forces de l’ordre pourront consulter un fichier qui leur permettra d’effectuer une rapide vérification lors des contrôles routiers qu’elles sont amenées à effectuer. Objectif affiché : détecter les véhicules non-assurés grâce à des lecteurs automatiques de plaques d'immatriculation répondant au nom de LAPI et dont les forces de l'ordre seront équipées. Tel que le souligne un communiqué de la sécurité routière : 'ce fichier ("constitué par l'Association pour la gestion des informations sur le risque en assurance - AGIRA), contient les informations relatives aux contrats souscrits par les assurés : l'immatriculation du véhicule, le nom de l'assureur et le numéro du contrat avec sa période de validité".

Un fichier qui devrait, somme toute, se révéler utile côté forces de l’ordre. Pourquoi ? Parce qu’on estime qu’aujourd’hui en France, pas moins de 700 000 automobilistes rouleraient sans assurance, indique BFMTV. En 2016, 235 personnes ont été tuées dans un accident qui implique un véhicule non assuré. Ce qui correspond à 7 % des individus ayant trouvé la mort cette année-là.

Coups durs pour les automobilistes en 2019 : ce que vous risquez si vous utilisez votre téléphone au volant

En 2019, le gouvernement est bien décidé à sévèrement durcir les sanctions envers celles et ceux qui utiliseront leur téléphone au volant. A priori, elles ne devraient pas changer. Ce qui change, en revanche, c’est le fait de cumuler ce type d’infraction avec une autre. Si vous franchissez, par exemple, une ligne blanche alors que vous utilisez votre téléphone en conduisant vous risquez, comme le précise le site fiches-auto.fr, une rétention immédiate de permis de conduire.

Surtout s’il est question d’une infraction qui menace la sécurité des piétons ou des autres automobilistes. Il faut dire qu’aujourd’hui en France l’usage du téléphone portable tout en conduisant provoque un mort sur dix. Reste à savoir pendant combien de temps votre permis pourrait être suspendu.

Coups durs pour les automobilistes en 2019 : votre véhicule immobilisé 7 jours et un malus écologique renforcé

Si vous commettez une grave infraction (comme celles où vous pourriez vous voir retirer 4 points), sachez que, comme le précise le site Fiche-auto.fr, il est possible que votre véhicule soit immobilisé en fourrière durant sept jours. Ce qui, très concrètement, génèrera pour les automobilistes, non seulement une gêne mais également un surcoût financier significatif.

Ultime galère à prévoir dès l’année prochaine : au 1er janvier 2019, le malus écologique sera d’autant plus sévère. Sur le papier, ledit malus ne devrait pas changer (il oscillera entre 50 et 10 500 euros). En revanche, on assistera à un abaissement de la zone neutre qui passera de 120 à 117 grammes seulement. Ce qui, pour faire simple, impliquera que plus de véhicules seront concernés par ce malus et que ce décalage des paliers vers le bas impliquera une augmentation des montants dudit malus pour toutes les tranches, conclut le site actu-automobile.

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