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Le président des Républicains avait singé son homologue du Parti socialiste qui lui reprochait des propos "xénophobes" à l'encontre de Najat Vallaud-Belkacem.

La guerre est déclarée entre le leader des Républicains et celui du Parti socialiste.

Le contentieux remonte au mois dernier, lorsque Nicolas Sarkozy, tout au long de ses meetings, s’en prenait à la réforme du collège menée par le ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem. Des attaques "légèrement xénophobes", selon le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis.

Nicolas Sarkozy en avait profité pour répondre à ces accusations, notamment durant plusieurs meetings, en prenant soin à chaque fois de feindre d’ignorer qui était son homologue du PS.

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Durant le congrès du Parti socialiste, ce week-end à Poitiers, Jean-Christophe Cambadélis a tiré à boulets rouges contre l’ancien chef de l’Etat coupable notamment d’avoir fait "une OPA sur le Front national".

"Un comportement puéril", selon le patron du PS

Il est ensuite revenu sur le fait que Nicolas Sarkozy ne voulût pas prononcer son nom. "Il refuse de dire mon nom, mon statut, c’est un comportement puéril", a lancé le patron du PS à la tribune du Parc des Expositions de Poitiers.

"C’est comparable à l’apprentissage d’un enfant de deux ou trois ans qui, quand il se cache derrière ses mains, se croit invisible. Ce qui est attendrissant chez un enfant de cet âge est pathétique chez un adulte. L’attachement à la toute-puissance infantile relève, à la maturité, d’un déni de réalité.", a-t-il encore raillé.

Enfin, Jean-Christophe Cambadélis a lâché devant son auditoire une petite phrase à l’encontre de son adversaire politique : "La devise de la France, c’est liberté, égalité, fraternité. La devise, ce n’est pas Fouquet’s, Rolex et Kärcher."

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