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Emmanuel Macron n'est pas seulement dans une situation de tension face aux Gilets jaunes. Le président de la République doit aussi composer avec une (petite) crise des ressources humaines à l'Elysée...

Emmanuel Macron lâché : le vilain défaut du président

2019 commence difficilement pour Emmanuel Macron. A l’heure où le président traverse sans aucun doute la plus grosse crise de son quinquennat et avec une cote de popularité en berne, plusierurs de ses proches ont en plus décidé de quitter le navire. 

En plus de deux conseillères dont les départs ont été discrètement confirmés via le Journal Officiel, Emmanuel Macron doit composer avec les adieux de Sylvain Fort. Le "Monsieur communication" du chef de l’Etat depuis 20 mois était un pilier, un soutien fidèle depuis le début de la campagne. 

Esseulé, le chef de l’Etat ? A en croire l’écrivain Patrick Rambaud, qui a étudié de long en large le natif d’Amiens de son adolescence aux portes du pouvoir, c’est un défaut qui touche Emmanuel Macron depuis un certain temps. "Il tombe parce qu'il est tout seul. Il a organisé sa solitude. Il a balayé tout le monde. Il a détruit les partis qui pouvaient le soutenir. Il est seul contre tous, maintenant. C'est un solitaire, un vrai. Il n'a pas d'amis", n’hésite pas à dire l’auteur dans l’Obs.

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D’autres plus proches d’Emmanuel Macron posent un diagnostic plus managérial et politique. "Il entend, mais il n’écoute personne", assène un vieil ami dans Le Parisien

L’Elysée en crise : "Quand on arrive au bord du gouffre, c’est que ça ne va pas"

Cette dernière analyse vient d’ailleurs nourrir un autre constat : le palais de l’Elysée a du mal à fonctionner. La tension ambiante sur le plan politique a désormais touché les alcôves dorés : "au sein du cabinet, certains conseillers ne s’adressent plus la parole", raconte Le Parisien.

Un proche d’Emmanuel Macron détaille et assure qu’il n’y a plus aucun esprit d’équipe, alors qu’un macroniste fait part de nombreuses "rivalités". Certains s’agacent aussi de ses amitiés et confidences à l’extérieur du palais, avec des personnalités comme François Bayrou ou Richard Ferrand.  

L’urgence de la situation ne semble plus faire guère de doute. "Quand on arrive au bord du gouffre, c’est que ça ne va pas" lâche même un habitué de l’Elysée. Au programme, selon Le Parisien, l’arrivée de nouvelles personnalités, moins essorée.