Michel Drucker opéré du cœur : "On a tous eu peur de le perdre", confie sa filleabacapress
Stéphanie Jarre-Drucker, la fille adoptive de l'animateur de 78 ans, confie l'angoisse vécue par toute sa famille alors que Michel Drucker subissait un triple pontage en septembre dernier.

Michel Drucker a frôlé la mort. Malgré une hygiène de vie irréprochable, l'animateur de 78 ans a subi un triple pontage en septembre dernier. "Je suis resté neuf heures et demie sur la table d'opération, avec une anesthésie de quinze heures (...) Si on avait attendu plus longtemps, on aurait été obligé de m'amputer du bas de la jambe droite", a expliqué l'animateur dans les colonnes de Gala ce jeudi 4 février. Un véritable coup de massue pour toute sa famille qui ne s'attendait pas à une opération d'une telle gravité.

"On ne vivait plus, on ne dormait plus"

La période a été très dure à vivre pour sa femme sa femme Dany Saval, sa fille adoptive Stéfanie Jarre-Drucker et sa petite-fille Rebecca. Celle qu'il a adoptée en 1996, alors qu'elle avait 30 ans, confie l'angoisse après la double opération de son père. "Une semaine en réa durant laquelle on ne vivait plus. On ne dormait plus, redoutant chaque appel extérieur. On a tous eu peur de le perdre, le temps était suspendu. C'était le vide", se souvient-elle avec émotion. Une épreuve dont les proches de l'animateur sont ressortis renforcés. "Tout le monde traverse cette épreuve avec son lot d'angoisses et de silences. La peur de perdre un être aimé est commune à tous... Et nous avons beaucoup appris", confie-t-elle.

La fille de Michel Drucker explique comment, "quand on passe tout près de la mort, on relativise beaucoup de choses". "On fait le bilan d'une vie et on ne privilégie désormais que l'essentiel la vie de famille et l'amour qui nous unit", philosophe Stéphanie Jarre-Drucker. Tout le long de sa convalescence, les femmes de sa vie n'ont jamais quitté les pensées de Michel Drucker. "Je pensais à mes parents. À ma femme, à ma fille, à ma petite-fille. Toutes ces nuits où je ne dormais pas, où je gambergeais et faisais l'apprentissage de la souffrance. Et de la solitude : tout ça, je ne l'oublierai jamais", a confessé l'animateur de Vivement Dimanche, conscient qu'il revient "de très loin".