François Hollande : son deuxième grand oral, c’est maintenant !AFP
Le président François Hollande se prêtera ce jeudi après-midi, et pour la deuxième fois depuis son élection, au difficile exercice de la grande conférence de presse. Une intervention qui devrait notamment être marquée par la récente entrée en récession de la France.

Un grand oral sous tension.  Au lendemain de l’annonce par l’Insee de l’entrée en récession de la France, le président François Hollande va tenir sa deuxième grande conférence de presse. Devant quelque 400 journalistes, le chef de l’État va ainsi tenter de réaffirmer ses objectifs mais également de remonter le moral des Français. Et alors que le pouvoir d’achat de ces derniers a subi une baisse record et que la cote de popularité de l’exécutif ne cesse de chuter ces dernières semaines, l’exercice s’annonce périlleux.

L’un des conseillers de François Hollande a ainsi d’ores et déjà prévenu que l’enjeu du président est d’ "offrir une perspective d’espoir aux Français sur le retour de la croissance comme sur l’amorce d’une décrue du chômage promise pour la fin de l’année".

Conscient de ce qui l’attend, François Hollande y travaillerait ardemment depuis lundi. Il "reçoit des notes, les sollicite, les lit, les retravaille, les annote, en redemande d'autres, organise des réunions avec ses collaborateurs", a expliqué l'un de ses proches conseillers.

Une visite aux députés et aux sénateurs ?

Concernant la forme, cette conférence de presse devrait sensiblement ressembler à la première qui a eu lieu le 13 novembre dernier. La scénographie, les journalistes présents dans la salle et la durée du discours du chef de l’Etat devraient en effet être les mêmes. En tout, ce grand oral prévu pour commencer à 16 heures ne devrait pas excéder deux heures.

D’après l’entourage de François Hollande, ce dernier envisagerait cependant d’ "innover" en allant ensuite rendre visite aux députés et aux sénateurs socialistes. Cette rencontre devrait avoir lieu aux alentours de 19 heures. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault pourrait même accompagner le président.