Miss France 2021 : élimination, abandon, organisation… Le concours sous tensionCapture vidéo
Alors que l'élection de Miss France 2021 s'apprête à fêter les 100 ans du concours le 12 décembre prochain au Puy du Fou, l'événement est au cœur de plusieurs polémiques. À cette occasion, Planet fait le point sur les derniers rebondissements.
Sommaire

Miss France 2021 : la cérémonie annulée à cause de la crise sanitaire ?

Depuis plusieurs mois, l'incertitude règne de l'organisation Miss France quant à la possibilité ou non d'organiser la cérémonie prévue le 12 décembre prochain au Puy du Fou. Avec le confinement et les nouvelles mesures restrictives mises en place afin de ralentir l'épidémie de la Covid, de nombreuses questions restent sans réponse sur la faisabilité d'un tel événement. 

Invitée sur le plateau de télévision 6 à la maison le 5 novembre dernier, Sylvie Tellier, la directrice générale du comité Miss France, s'est confiée sur l'organisation très compliquée du concours de beauté.

"Alors la date du 12 décembre n'a pas été annoncée. On espère que l'élection aura lieu cette année. Après notre priorité aujourd'hui c'est de s'adapter, c'est de réfléchir à toutes les options, qui nous permettraient de réaliser cette émission, tout en respectant les conditions sanitaires et les conditions gouvernementales au moment où elle aura lieu", a-t-elle expliqué dans un premier temps.

L'ancienne Miss France a également expliqué qu'elle tenait à ce que l'élection puisse avoir lieu "par respect pour toutes ces candidates qui se présentent depuis le début d'année" ainsi que pour les Français qui ont "besoin de cette légèreté, cette petite bulle de rêve et de magie". "Il faut respecter effectivement la santé il faut faire attention, mais il ne faut pas oublier de rêver ni oublier de vivre", a-t-elle expliqué.

 
 
 
View this post on Instagram

Nouveau scandale au sein du concours Miss France. Alors que deux candidates à l'élection Miss France 2021 ont été disqualifiées à cause de photos dénudées, une autre Miss vient à son tour de subir le même sort. 

On vient de l'apprendre, Naïma Dessout, Miss Saint-Martin/Saint-Barthélémy ne participera pas à la cérémonie Miss France 2021 prévue le 12 décembre prochain. Victime d'une "dénonciation anonyme", la jeune femme de 18 ans vient d'être écartée du concours de beauté à cause de photos "non conformes". 

C'est dans un communiqué que Catherine Vermot de Boisrolin, la présidente régionale du comité Saint-Martin/Saint-Barthélémy, a annoncé la nouvelle. "Compte tenu de la nature des photos, le règlement national de Miss France Organisation en l’état actuel ne laisse aucune marge d’appréciation pouvant autoriser Naïma à participer (...) Le comité fait le choix de garder sa candidate au titre régional de Miss Saint-Martin /Saint-Barthélemy 2020 et notre ambassadrice honorera tous ses engagements en cours et à venir".

Disqualifiée au concours national, Naïma Dessout a finalement pris la parole sur son compte Instagram. "Comme vous le savez sûrement déjà, je ne participerai pas à l’élection de Miss France 2021. (...) Déçue et tout de même choquée aussi car je n’aurais jamais imaginer que je puisse être prise pour cible un jour simplement en me présentant à un concours", a-t-elle écrit avant de souhaiter bonne chance aux autres candidates : "Je vous remercie tous et toutes de votre soutien. Je remercie également mon comité qui a fait le choix d’agir en mon intérêt. Bonne chance aux autres candidates et à bientôt pour de nouvelles aventures".

Miss Franche-Comté rend son titre et sa couronne

 
 
 
View this post on Instagram

Ce mardi 6 octobre, Anastasia Salvi, élue Miss Franche-Comté 2020, a annoncé qu’elle renonçait au titre et se retirait du concours national sur les réseaux sociaux. "Je m’adresse à vous aujourd’hui pour une annonce importante. Je ne pourrai malheureusement pas poursuivre l’aventure Miss Franche-Comté", en s’adressant à ses fans. "Je tiens à vous présenter mes excuses à vous, qui avez voté pour moi et qui étiez peut-être dans la salle ce dimanche après-midi. Vous ne comprendrez peut-être pas cette décision mais tout comme moi, je vous demande de soutenir celle qui me succédera. Je soutiendrai à 200% la Miss qui vivra l’aventure Miss France parce que les Miss de Franche-Comté c’est d’abord une histoire de solidarité, de partage et d’amitiés".

Pour connaître la raison de cet abandon, la réponse se trouve dans une seconde publication que la jeune femme de 23 ans a partagé sur son compte Instagram. En l’occurrence, des photos dénudés auxquelles elle a contribué en tant que modèle. "Voici les fameuses photos […]. Ces photos ont été réalisées en 2017 dans le cadre d’un concours international pour deux marques de coiffure reconnues en France et partout dans le monde. Ces photos sont bien évidemment artistiques, en aucun cas à caractère érotique, pornographique ou autres", précise-t-elle avant d’ajouter. "Je comprends parfaitement la décision du comité Miss France mais suis forcément déçue".

À la suite de sa destitution, c’est sa première dauphine Coralie Gandelin qui décroche l’écharpe de Miss Franche-Comté et lui succède dans la course au titre de Miss France 2021.

 
 
 
View this post on Instagram

Anaëlle Guimbi, évincée du concours Miss Guadeloupe après avoir posé topless

 
 
 
View this post on Instagram

Côté outre-Mer, une autre candidate faisait déjà parler d’elle en marge du concours Miss France. En août dernier, Anaëlle Guimbi était l’une des candidates favorites au titre de Miss Guadeloupe 2020. Mais la veille de l’élection, la Caribéenne a été disqualifiée de la compétition en raison d’une série de photos où elle apparaît dénudée pour la bonne cause, dans le cadre d’une campagne octobre rose.

"Malheureusement cette magnifique aventure qu’est Miss Guadeloupe s’arrête ici pour moi. En effet, les photos que vous voyez s’avèrent être contraire aux valeurs de Miss France. Les règles sont ce qu’elles sont, je m’incline mais je continuerai toujours à défendre les valeurs qui me sont chères comme ce combat contre le cancer du sein", s’est-elle justifiée sur sa page Instagram.

Face à la colère de nombreux internautes fustigeant notamment l’hypocrisie du comité sur les réseaux sociaux, Anaëlle Guimbi a préféré relativiser sur Twitter. "Ça ne sert à rien de boycotter l'élection, les autres filles méritent, on a toutes travaillé très dur. En sachant que je participais à une élection j'aurais dû anticiper en amont. Je ne l'ai pas fait. Le comité n'est pas fautif, je suis la seule responsable de mes actes". Malgré cet incident, la jeune femme vient de participer à la nouvelle campagne de sensibilisation au cancer du sein avec plusieurs personnalités féminines. Joli coup !

 
 
 
View this post on Instagram

L’élection de Miss France 2021 perturbée par le coronavirus

En plus de ces nombreuses péripéties, le concours Miss France doit affronter un autre facteur plus contraignant : le coronavirus. Alors que la crise sanitaire a touché l’ensemble de l’Hexagone depuis le printemps dernier, le comité national a dû revoir l’organisation des sélections pour pallier la menace.

Interrogée en avril dernier sur Europe 1, Sylvie Tellier détaillait les modalités particulières du concours. "Les candidatures se font en ce moment par vidéo", a indiqué la directrice du comité, ajoutant que "les élections départementales de ce premier trimestre ont été reportées ou annulées", à l’image de Miss Tahiti qui ne pourra pas défendre les couleurs de son île cette année.

Pour pouvoir participer à Miss France cette année, les candidates ont été invitées à envoyer leur candidature par vidéo avec présentation, défilé et détails de leurs motivations. "Les candidates nous envoient au fur et à mesure leurs vidéos que l'on redistribue à nos délégués dans les départements et régions", assure Sylvie Tellier. Depuis la fin du confinement en mai dernier, le mode d’élection est redevenu classique avec quelques ajustements : élection à huis-clos, mesures barrières, votes et visionnage des élections régionales sur les réseaux sociaux.

Sylvie Tellier, soupçonnée de triche, réagit à la polémique

Sylvie Tellier n’est également pas épargnée par les critiques. Après avoir fait face aux accusations de sexisme et disqualifications de candidates pour photos non conformes au concours, la directrice de la société Miss France serait soupçonnée de tricherie sur son âge et sa taille, lors de son parcours à Miss France 2002, par plusieurs personnalités.

À commencer par son ex-chaperonne Geneviève de Fontenay, qui n’a pas été tendre à l’égard de celle qui a été élue Miss Lyon en 2001. "La moitié des gens qui étaient là ne voulaient pas qu’elle soit élue parce qu’elle avait déjà 24 ans, mais je pense qu’elle avait peut-être un peu plus aussi", balance-t-elle sur Non Stop People. Plus tard dans TPMP, c’est au tour de Gilles Verdez d’appuyer les propos de la dame au chapeau en dévoilant de nouvelles indiscrétions. "Elle avait été élue Miss Lyon et quand les candidates sont arrivées une semaine avant l’élection, on les a mesurées à la toise. Et en fait, elle a mis des talonnettes dans ses bas. Elle a triché ! [...] Cela a été rapporté au chorégraphe et à la direction. Normalement, elle aurait dû être exclue, mais comme l’élection était déjà engagée, on l’a autorisée à poursuivre la compétition".

Des lourdes accusations auxquelles Sylvie Tellier n’a pas tardé de commenter. Dans un entretien accordé à Nice-Matin, la directrice ne semblait pas ébranlée par leurs propos. "Je n’ai pas envie d’y réagir parce que ça ne doit pas être facile en fait pour Geneviève d’avoir quitté Miss France. C’est un choix qu’elle a fait personnellement, et je ne suis pas certaine qu’elle ne le regrette pas". Avant tacler à son tour le chroniqueur de C8. "Ce serait intéressant de faire le total de toutes les polémiques qu’il a pu lancer, et de regarder celles qui sont fondées ou pas, est-ce que ça ne fait pas partie de son personnage, de ce qu’on attend de lui à la télévision ? Encore une fois je n’ai rien contre Monsieur Verdez, donc je n’ai pas de réaction".