Après un hiver et un printemps doux avec des températures au-dessus des normales de saison, à quoi faut-il s’attendre pour les prochains mois ? La Chaine Météo vient de dévoiler son scénario principal pour...
Baisse de la mortalité, moins de nuisances sonores, meilleure cohabitation avec les vélos… Les villes n’observent que des avantages à diminuer la limitation de vitesse dans la ville. Après Nantes, les automobilistes devront aussi lever le pied à Montpellier. "À partir du mois de juillet, ce sera 30 km/h par défaut dans toute la ville. Le 50 km/h deviendra l'exception", a annoncé Manu Reynaud, l'adjoint au maire de Montpellier, en charge de la Ville. Seuls quelques grands axes structurants resteront limités à 50 km/h. En centre-ville en revanche, les 30 km/h devront être respectés.
30 km/h : la liste s’allonge
Avec Montpellier, la liste des villes souhaitant limiter la circulation à 30 km/h dans les cités s’agrandit. Quelques grandes agglomérations, où les embouteillages et la pollution sont récurrents, ont déjà franchi le pas. Grenoble en tête, puisque la municipalité a généralisé cette allure dès le début 2016. Lille a suivi fin 2019, avant d’être rejointe par Nantes un an plus tard. Nice entend appliquer cette limitation d’ici cet été. Quant à Paris, le chemin suit son cours. Une consultation citoyenne a eu lieu en octobre et novembre 2020 à ce sujet. La mesure pourrait entrer en vigueur d’ici fin 2021.
Les moyennes et petites villes ont fait le même choix en ce début d’année : Pornichet, Saint-Maur-des-Fossés depuis le 1er février 2021, ou Chartres, depuis le 4 janvier.
Actuellement, près de 200 villes ont opté pour une limitation à 30 km/h. La mesure pourrait-elle se généraliser comme cela est prévu en Espagne le 12 mai prochain ? Quelle sont ces avantages ?
Zone à 30 km/h : "Réduction de 70 % des accidents mortels"
La baisse de la mortalité est l’atout principal mis en avant par les municipalités. "Il y a une réduction de 70% des accidents mortels liée directement à la réduction de la vitesse en ville", a déclaré Julie Frêche, vice-présidente chargée des transports et des mobilités actives à la métropole de Montpellier, dans les colonnes de Midi Libre. En effet, un impact sur des usagers vulnérables (piétons et cyclistes), très nombreux en ville, sera bien moins grave à 30km/h qu’à 50km/h.
"Chaque utilisateur de la voirie va être plus attentif à ce qui se passe autour de lui, car l’automobiliste ne va plus être seul sur la voirie : le 30 km/h permet, d’un point de vue réglementaire, le double sens cyclable", a ajouté Julie Frêche.
Quelles sont les villes qui font désormais partie des zones 30 ?
30 km/h : ces villes qui y sont déjà passées
Le site ville30.org, permet de connaître l’ensemble des villes qui ont déjà limité la circulation à 30 km/h.
Parmi elles, on peut citer Louverné, qui a créé une zone prioritaire aux piétons. Le centre est même limité à 20 km/h.
À Dinan, la mesure est passée fin décembre 2020. Les premières municipalités à l’avoir instaurée se situent dans le 92. Fontenay-aux-Roses (2005), Sceaux (2007), Sèvres, Clamart et Clichy (2008) puis Chaville (2010). Dans le 91, Bougival et le Plessis-Pâte ont suivi en 2011.