© AFPAFP
En déplacement en Meurthe-et-Moselle ce jeudi 3 septembre, le Premier ministre en a appelé à la "dignité" et "au respect de la vie privée".

La classe politique reste assez prudente concernant la sortie du livre de Valérie Trierweiler. Mais à l’instar de Ségolène Royal qui s’est contentée de déclarer que le présumé mépris qu’aurait François Hollande à l’égard des pauvres était du "n’importe quoi", Manuel Valls s’est également fendu d’un commentaire bref et sec à l’endroit de l’ancienne première dame.

En marge d’un déplacement à Saulxures-les-Vannes (Meurthe-et-Moselle) pour visiter une école primaire, le Premier ministre a dénoncé le grand déballage orchestré par Valérie Trierweiler.

>> Lire aussi :  Livre choc de Trierweiler : pourquoi sa sortie est dramatique pour François Hollande

"Je crois que le débat public, notre vie publique" ont "besoin de respect, je rajouterais d'ailleurs un autre mot: dignité" a-t-il lancé avant d’ajouter : "par des attaques outrancières, par le mélange de la vie publique et de la vie privée, on abaisse le débat".

Le Premier ministre a par ailleurs insisté en appelant "au respect de la vie de chacun et à la dignité de ce débat public" et a précisé que le gouvernement ne se laissera "en aucun cas entraîner dans ces discussions".  

>> Lire aussi : Macho, méprisant … : découvrez le portrait que Trierweiler peint de Hollande dans son livre

Pour l’heure, les personnalités politiques de droite comme de gauche préfèrent s’abstenir de tout commentaire rejetant avec force cet amalgame public/privé qui entrave l’action politique.

Vidéo sur le même thème - La rentrée de Hollande compliquée par la sortie du livre de Trierweiler