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Selon une étude de Philip Morris dévoilée par Le Parisien, la vente illicite de tabac sur Internet représente une perte de 400 millions pour le fisc.

Les Français sont de plus en plus nombreux à se procurer des cigarettes sur Internet. Si cela peut représenter un avantage pour les fumeurs, cela coute énormément au fisc. Selon une étude d’une filiale française du géant américain Philip Morris révélée par Le Parisen, les achats de tabac en ligne ont fait perdre en 2013 quelques 400 millions d’euros au fisc.

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Le prix du tabac en cause

Le cigarettier s’est penché sur une étude réalisée en France révélant que sur 1000 fumeurs, 100 ont déjà cherché à s’en procurer sur Internet. L’Hexagone comptant 20 millions de fumeurs, le manque à gagner est énorme. Pourtant, ces transactions faites sur des sites étrangers sont illicites mais qu’importe, ces achats frauduleux seraient en augmentation selon Philip Morris. De surcroît, la tendance observée suivrait la courbe de la hausse des prix du tabac. Toujours selon l’étude, quart de ces achats s’expliquerait par le coût élevé du tabac en France.

Et pour cause, les prix pratiqués sur certains sites sont attractifs allant jusqu’à -50% sur une cartouche. De plus, les frais de port sont souvent offerts en fonction de la quantité commandée. À ce prix là… Selon un représentant de Philipp Morris cité par Le Parisien, "tous ces sites font croire au client que l’achat est légal". Résultat, le géant estime que se sont 150 tonnes de cigarettes, cigares et tabac à rouler qui ont été achetées sur Internet à destination de l’Hexagone. Une quantité qui représente une perte sèche de 400 millions d’euros pour le fisc français.

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