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Le maire de Cholet (Maine-et-Loire), Gilles Bourdouleix, a récemment commis une bourde en essayant de faire publier un faux courrier des lecteurs dans les colonnes des journaux locaux. Mais cette tentative de manipulation a été révélée,  plongeant l'édile dans un embarras non-dissimulé.

© abacapressUne boulette dont il se serait bien passé. Récemment projeté sous le feu des projecteurs avec ses déclarations sur Hitler – Il "n’en a peut-être pas tué assez", avait-il déclaré à propos des gens du voyage installés sur les champs de sa commune - Gille Bourdouleix se retrouve une nouvelle fois moqué pour sa communication politique. D’après les informations de Ouest-France, le maire de Cholet (Maine-et-Loire) se serait en effet mis dans de sales draps en tentant de faire publier un faux courrier des lecteurs dans les journaux locaux. Pour vanter les choix de sa municipalité et notamment la mise à pied de la directrice d’Ehpad de Trémentines, Gilles Bourdouleix avait demandé à l’un de ses administrés de bien vouloir envoyer aux rédactions des journaux un email disant que le communiqué mis en ligne sur le site de la communauté d’agglomération du Choletais était "très instructif". Le mail en question devait bien évidemment être rédigé par les services du maire et signé par fidèle citoyen prêt à rendre service à son édile.

"Il ne faut pas que la presse voit quoi que ce soit"Seulement, le plan monté par le maire a capoté au moment de l’envoi. Au lieu d’être envoyé à l’administré dévoué, le mail a été envoyé aux rédactions de Ouest France et du Courrier de l’Ouest. Une erreur d’autant plus gênante que le mail comportait la mention : "Il ne faut pas que la presse voit (sic) quoi que ce soit".  Suite à la vague provoquée par la divulgation de ces mails, Gilles Bourdouleix a tenté, tant bien que mal, de se justifier. "En fait, ce texte nous a été envoyé par un Monsieur pour voir si ça ne posait pas de problème  et a été adressé par erreur aux journalistes", a-t-il ainsi expliqué lundi, lors d’un conseil municipal, avant d’ajouter : "Prouvez- moi que le texte a été rédigé ici à la mairie. Il n’y a rien dans le mail".