AFP
Une petite American Staffordshire âgée de quatre mois a été saisie au domicile de son propriétaire vendredi en Seine-et-Marne. Ce dernier avait diffusé sur le réseau social Snapchat une vidéo dans laquelle il la battait.

Naya était suspendue par la peau du cou et violemment frappée à coup de ceinture à plusieurs reprises. Telles sont, en résumé, les images auxquelles la Fondation Assistance aux Animaux a eu accès sur Snapchat cette semaine. Une vidéo montrait, en effet, le propriétaire de ce chiot en plein acte de maltraitance. Suite à sa diffusion, la fondation a donc décidé de porter plainte ce vendredi pour "acte du cruauté" et transmis, dans le même temps, à la police les éléments qu'elle avait pu réunir concernant le propriétaire de l'animal. Lequel, sur la vidéo en question, se révélait, selon Le Parisien, visiblement plutôt fier de son acte.

A lire aussi : HORREUR : un chien vivant retrouvé en état de décomposition

Grâce à ces informations, la police, enquêtant par ailleurs, est rapidement parvenue à retrouver le domicile du propriétaire de Naya. La petite American Staffordshire est aujourd'hui en sécurité bien qu'elle "porte encore les traces des coups et est extrêmement craintive", détaille au Parisien, Anne-Claire Chauvancy qui oeuvre au sein de la fondation. Précisant, au passage, que la petite chienne "s’aplatit au moindre bruit".

Les American Staffordshire cibles de prédilection

De fait, cette race de chiens se révèle sans doute l'une des plus ciblées dès lors qu'il est question de maltraitance animal. On se souvient encore de Gucci (qui vit désormais dans l'un des refuges de la fondation). Il avait été recueilli suite à de très violentes images diffusées sur les réseaux sociaux auxquelles la police avait eu accès et sur lesquelles il était traîné en scooter. Le propriétaire est actuellement incarcéré et doit être jugé en mars.

Quant à la fondation, elle entend bien, pour ces deux chiens, "faire appliquer les sanctions pénales encourues à l’auteur des faits honteux et passibles de 30 000 euros d’amende et de deux ans de prison ferme", poursuit le quotidien. "En ce moment", tient à souligner Anne-Claire Chauvancy, la fondation "en récupère cinq ou six par semaine".

En vidéo - L'Instant Tech : Quand le web se met au service de la cause animale