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Le 13 mai, soit un an jour pour jour après la disparition de la petite Fiona, de nouvelles recherches vont être entreprises dans une forêt de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Selon la mère et le beau-père de la fillette, son corps y serait enterré. Retour sur cette affaire.

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Cela fera bientôt un an que la petite Fiona a disparu et son corps n’a toujours pas été retrouvé. Selon une source judiciaire confirmant des informations de La Montagne, de nouvelles fouilles sont prévues le 13 mai prochain dans le secteur boisé d’Aydat, près de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Un an jour pour jour après la disparition de l’enfant de 5 ans, sa mère et son beau-père, Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf, vont ainsi devoir indiquer aux enquêteurs où ils ont enterré le corps de la fillette.

Cécile Bourgeon et Berkane Makhlouf continuent de se rejeter la fauteAprès avoir fait croire à un enlèvement pendant quatre mois, le couple avait fini par avouer avoir enterré Fiona à la lisière d’une forêt. Mis en examen pour « coups mortels aggravés » et écroués, tous les deux se rejettent cependant les violences commises sur l’enfant et qui ont conduit à sa mort. D’autre part, aucun des deux n’a jusqu’à présent été capable d’indiquer précisément l’endroit où le cadavre de la petite fille a été enterré.

A cette date-là, "la nature aura la même configuration" qu’il y a un an"Je vous confirme les fouilles, il y aura un transport sur les lieux le 13 mai pour tenter de retrouver encore une fois où le corps a pu être enseveli. Des repérages aériens avaient permis de réaliser des photos de quelques endroits", qui pourraient orienter les fouilles, a ainsi précisé la même source judiciaire. Et celle-ci de souligner que cette triste date anniversaire a été retenue car « la nature aura la même configuration » que l’année dernière. Ce qui, en théorie, devrait aider la mère et le beau-père de Fiona à se souvenir de l’endroit où ils ont dissimulé son corps. "La mère de Fiona, qui a déjà beaucoup menti, n'a peut-être aucune envie qu'on découvre le corps. J'ai du mal à croire qu'elle, comme son compagnon, ne se rappelle pas de l'endroit précis", a confié au Parisien Me Patrice Reviron, l’avocat de l’association Innocence en danger qui s’est constituée partie civile.

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