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Une étude de la Dares publiée vendredi montre que 36% des CDI ont été rompus dans les douze premiers mois après leur signature sur la période 2011-2012. Des ruptures inégales en fonction du métier exercé.  

36% des CDI ont été rompus dans les douze premiers mois suivant leur signature sur la période 2011-2012, selon une étude de la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares), publiée vendredi. Parmi les raisons principales de ces ruptures de CDI vient tout d’abord la démission, avec 16,1% des embauches avec ce contrat finalement annulées pour ce motif.

Mais les ruptures à l’origine des salariés n’expliquent pas à elles seules ces chiffres. Dans un second temps, ces ruptures proviennent des fins de période d’essai. Sur 100 CDI signés en 2011, 12,7 ont été résiliés avant un an pour ce motif, contre 9,8 en 2007. Les secteurs les plus touchés sont ceux du tertiaire (38,4%) et de la construction (32,7%). Vient ensuite l’industrie, avec 23,3% de ruptures de CDI dans le secteur moins d’un an après leur signature.

45,6% des 15-24 ans en CDI depuis moins d’un an

Les travailleurs depuis moins d’un an en CDI sont principalement les jeunes, avec 45,6% des 15-24 ans dans ce cas. Ces derniers sont d’ailleurs 22,8% à se dire enclins à démissionner, contre 15,7% chez les 25-34 ans et moins de 13% chez les 35 ans et plus. "Les résiliations de CDI au cours de la première année dépendent également du niveau de qualification : un peu plus de la moitié des CDI signés par des employés peu qualifiés (51,9%) a été rompue en moins d'un an, majoritairement après une démission (23,9% des cas)", précise l'Obs.

Des chiffres assez étonnants lorsque l’on sait qu’il ne s’est jamais signé si peu de CDI en France l’année dernière, avec seulement 2,962 millions de contrats, soit le chiffre le plus bas depuis 2009.

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