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Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé vont se retrouver autour d'un déjeuner vendredi.  Mais alors que l'ancien chef de l'Etat nourrirait quelques rancœurs à l'égard du président de l'UMP, les observateurs se demandent de quelle teneur sera leur repas.

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Ils vont se mettre à table. Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé ont prévu de déjeuner ensemble vendredi. Une nouvelle qui, même si elle a été confirmée par l’entourage du président de l’UMP, a de quoi surprendre. En effet, Jean-François Copé ferait partie des cadres du parti envers lesquels l’ex-chef d’Etat nourrirait quelques rancœurs. L’ancien locataire de l’Elysée lui reprocherait notamment  de ne pas correctement remplir ses fonctions à la tête du parti de droite. Une situation que le maire de Meaux (Seine-et-Marne) aurait confié ne pas vouloir "laisser passer".

Nicolas Sarkozy a déjà déjeuné avec Xavier BertrandMalgré les reproches et les critiques que lui inspirent certains de ses amis d’hier, Nicolas Sarkozy semble actuellement disposé à en faire fi, tout du moins le temps d’un repas. Car en plus de son déjeuner avec Jean-François Copé vendredi, l’ancien président a d’ores et déjà partagé un repas avec Xavier Bertrand. Les deux hommes ne s’étaient pas revus depuis septembre 2012, lorsque l’ancien ministre a annoncé sa candidature à la primaire de l’UMP en vue de la présidentielle de 2017. A noter : ce déjeuner aurait été organisé à la demande de l’ex-membre du gouvernement.

"Ce qui compte (…) c’est le projet, c’est la ligne politique"Et alors que la teneur du déjeuner qui doit avoir lieu entre Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé suscite de nombreuses interrogations, le président de l’UMP a affirmé : "Nicolas Sarkozy est très attentif à la vie politique et je m’en réjouis". Fort de cette rencontre, il a poursuivi en soulignant : "ce qui compte à l’heure où nous parlons c’est d’abord ce que nous avons à proposer aux Français, c’est le projet, c’est la ligne politique". Ecartant tout éventuel conflit autour des élections à venir, Jean-François Copé a ajouté : "Aujourd’hui, ce que les Français nous demandent, eux qui connaissent parfaitement le temps institutionnel, qui savent très bien qu’il n’y aura pas de présidentielle avant 2017, sauf accident naturellement que personne ne peut souhaiter bien sûr (...) c’est la ligne politique, c’est ça qui est important". Les deux hommes auraient-ils l’intention de mettre de l’eau dans leur vin au nom de l’unité de l’UMP ?