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Le député socialiste de Paris, Jean-Christophe Cambadélis, a annoncé mercredi soir sur BFM TV que l'hypothèse d'un remaniement du gouvernement est "possible". Le secrétaire du parti socialiste chargé des affaires européennes a évoqué deux pistes. Plus de détails.
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Jean-Christophe Cambadélis a annoncé qu’un remaniement est "possible". Le député socialiste de Paris a évoqué deux hypothèses quant à la date d’exécution d’un gouvernement 2.0 : cette nouvelle formation verrait ainsi le jour soit en juin soit "après les municipales". Cependant, l’homme politique a tempéré ces propos faisant par d’une grande incertitude : "on en sait rien".

Le secrétaire du parti socialiste chargé des affaires européennes a par ailleurs déclaré : "je pense que le remaniement est une carte dans les mains du président de la République qui l’utilisera au moment où il lui semblera que c’est nécessaire. Or, s’il ne l’a pas fait aujourd’hui c’est qu’il ne pense pas que cela soit nécessaire dans le moment présent.".

Une course au remaniement
Cette déclaration permet à ce cadre de la majorité de remettre la décision finale au président de la République, François Hollande. Alors que la côte de popularité du chef de l'Etat et de l’exécutif est au plus bas, les cadres du parti de la majorité et l’opinion publique se font de plus en plus pressant pour l’exécution rapide de ce remaniement.

Claude Bartolone, président de l’Assemblée Nationale, avait récemment demandé à François Hollande de relancer son quinquennat par un remaniement et une nouvelle ligne directrice dans sa politique. Le ministre de l’Agriculture souhaiterait, quant à lui, une période "plus offensive". Selon lui, le gouvernement a besoin d’un renouveau face à l’impopularité : "en termes de communication, il faut que tous les ministres convergent pour expliquer notre politique et mettre l'accent sur la relance par l'investissement".

Dans un sondage BVA pour Le Parisienpublié dimanche, pas moins de 61% des Français se disent favorables à un remaniement. Néanmoins,  66% d’entre eux ne sont pas convaincus d’une amélioration possible en cas de nouveau gouvernement.