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A l'approche de Noël, certains cadeaux pourraient sensiblement améliorer vos finances. Attention toutefois, quelques uns sont réservés à une partie de la population seulement !
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Ces cadeaux de fin d’année que vous n’attendiez plus : la prime de Noël

C’est confirmé, la prime de Noël est reconduite. Mardi 11 décembre, la ministre de la Santé et des Solidarités est revenue en détail sur ce dispositif versée année après année, sans pourtant que l’Etat n’y soit contraint par la loi.

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Le versement de la prime aura donc lieu "la semaine précédant les fêtes de Noël", soit le 14 décembre rapporte le Journal du Net.

Créée en 1998, elle concerne tous les individus qui sont bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou de l’allocation équivalent retraite (AER), soit 2,3 millions de Français environ. Parmi eux, une poignée de retraités comme l’indiquait déjà Planet  il y a quelques semaines.

En 2018, son montant ne devrait pas être revalorisé. Il s’établira donc à 152,45 euros pour un individu seul percevant le RSA. Pour un couple ou une personne célibataire élevant un enfant, la prime monte à 228,67 euros. Au total, elle peut grimper jusqu’à 457,35 euros pour un adulte seul avec 5 enfants à charge. Toutefois une majoration de 60,98 euros est prévue pour tout enfant supplémentaire.

Ces cadeaux de fin d’année que vous n’attendiez plus : la prime exceptionnelle voulue par Emmanuel Macron

Pour calmer la colère des "gilets jaunes", Emmanuel Macron a récemment annoncé plusieurs mesures sociales. Parmi lesquelles une prime exceptionnelle de fin d’année, défiscalisée, sans charge sociales… Et volontaire. Ce qui signifie que c’est aux dirigeants d’entreprises que revient le choix de la verser ou non à leurs salariés. "Je demanderais à tous les employeurs qui le peuvent de verser une prime de fin d’année, qui n’aura ni impôts, ni charges", avait déclaré le chef de l’Etat pour qui les entreprises doivent également participer à la hausse du pouvoir d’achat des Français.

Plusieurs grands groupes français ont déjà dit oui, rapporte Le Parisien. C’est notamment le cas d’Orange. "Orange répondra présent à l’effort de solidarité nationale", a confirmé Stéphane Richard, son patron, sur Twitter.

Les salariés d’Illiad (Free) et d’Altice (SFR, BFMTV, RMC, Libération) percevront normalement une prime de 1 000 euros chacun. Les Français travaillant chez Publicis toucheront également 1 000 euros… S’ils gagnent moins de 2 500 bruts par mois. Le groupe LVMH (qui possède notamment Le Parisien) a annoncé qu’il "appliquera cette mesure dès que la loi le permettra". Quant au groupe Total, il a expliqué qu’une telle prime n’aurait rien d’exceptionnel. Mardi 12 décembre, les syndicats et la direction avaient d’ailleurs entamé des négociations.

Ces cadeaux de fin d’année que vous n’attendiez plus : baisse du prix du gaz à partir du 1er janvier

A partir du 1er janvier, le prix du gaz devrait diminuer de 1,9% en France, rapporte Le Figaro. Un repli qui trouve sa source dans la baisse des cours du pétrole, qui influencent considérablement les prix du gaz.

Cette baisse – qui n’est pas uniquement du fait de l’exécutif mais qui pourrait bien lui profiter – fait suite à une première chute des tarifs appliqués par Engie. En effet, en décembre, ces derniers avaient reculé de 2%.

Depuis le début de l’année 2018, c’est la première fois que les prix connaîtront deux chutes successives. Entre janvier et novembre 2018, les prix ont effectivement progressé de plus de 16%, rappelle le quotidien national.

Le gouvernement a également annoncé un gel des tarifs de l’électricité durant l’hiver. Pourtant, à l’origine, une majoration d’environ 6% devait avoir lieu au printemps, souligne Le Monde. Une promesse qu’Edouard Philippe et ses ministres pourraient avoir du mal à tenir sans être attaqué en justice…

Ces cadeaux de fin d’année que vous n’attendiez plus : l’annulation de la hausse de la CSG pour certains retraités

Toujours dans l’idée d’apaiser la colère des "gilets jaunes", Emmanuel Macron a concédé avoir demandé un effort trop conséquent aux retraités. Depuis son élection, ils ont notamment du faire face à la hausse de 1,7 point de la CSG et au quasi-gel des pensions, ces dernières n’étant pas réindexées sur l’inflation.

Il a donc annoncé une annulation de la hausse de la CSG pour certains retraités. En bénéficieront donc tous ceux qui perçoivent moins de 2 000 euros par mois. Toutefois, comme le rappelle Libération, cette somme ne correspond pas au montant de la pension de retraite, mais bien du revenu net du foyer : il inclut donc tous les autres revenus additionnels, comme un PEL ou des revenus locatifs.

Il est donc question du revenu fiscal de référence (RFR), qui figure sur les avis d’imposition. Passé 22 354 euros annuels de RFR, un foyer de retraités subit donc la hausse de la CSG telle que prévue initialement.