La découverte d'un corps sans vie par les pompiers dans une commune du Pas-de-Calais intrigue les enquêteurs. Une personne continuait d'habiter dans la maison du défunt... Et de nourrir les chiens.

Les sapeurs-pompiers ont découvert, vendredi 21 février, le corps sans vie d'un homme de 53 ans à son domicile de Haillicourt dans le Pas-de-Calais. Alertés par le fils du défunt, s'inquiétant de ne pas avoir de nouvelles de son père depuis plusieurs mois, les secouristes se rendent alors à l'adresse indiquée, raconte le quotidien La Voix du Nord

La porte d'entrée étant fermée, "les pompiers sont passés par mon salon pour accéder à la maison de mon voisin par l'arrière", explique au quotidien la voisine de l'artisan de 53 ans. Les pompiers découvrent alors le corps sans vie d'un homme "honorablement connu" dans la commune selon le maire de celle-ci, Gérard Foucault. 

La Voix du Nord rapporte que l'artisan semble être décédé depuis plusieurs mois. Par ailleurs, les pompiers privilégient la thèse du suicide, après l'observation de plusieurs éléments. Mais sur place une question intrigue les secouristes : pourquoi les chiens de l'homme sont-ils en bonne santé et non affamés ? 

Découverte étonnante 

La voisine, qui décrit un "homme gentil" a déclaré ne pas s'être inquiétée puisque "ses deux chiens aboyaient quand mon chat sortait", raconte-t-elle au journal régional. Elle n'avait alors repéré aucun signe d'un potentiel problème dans la maison voisine. 

Les enquêteurs se demandent qui a bien pu nourrir les animaux pendant plusieurs mois, alors qu'un corps sans vie occupe la maison. Après leurs différentes constatations, ils placent la maison sous scellés. Mais dans la nuit de vendredi 21 à samedi 22 février, une patrouille de police découvre que les scellés ont été brisés. 

C'est alors que les forces de l'ordre découvrent une femme, qu'ils supposent de la famille du défunt, installée dans le logement. Celle qui est probablement la cousine de l'artisan aurait donc été hébergée chez le quinquagénaire et aurait continué à y vivre après le décès de celui-ci, dévoile une source au quotidien. Elle a immédiatement été interpellée par les policiers et placée en garde en vue, vendredi 21 février 2020.