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Le taux de reproduction, baptisé R effectif, est un moyen qui permet aux autorités de mesurer la propagation du virus dans l’Hexagone. S’il est inférieur à 1, alors l’épidémie recule mais elle regagne du terrain s’il est supérieur à 1. Comme le rappelle la chaîne d’informations, les autorités sanitaires l’ont fixé à 1,5 en France, mais la Bretagne vient de le franchir allègrement car il était de 2,62 au 14 juillet... Dans le détail, l’Ille-et-Vilaine est le département le plus touché par le virus depuis le début de la pandémie, mais c’est le Finistère qui enregistre le plus grand nombre de contaminations ces derniers jours.
Pour l’Agence régionale de santé, cette recrudescence soudaine ne signifie pas forcément un rebond de l’épidémie : 110 nouvelles contaminations ont été recensées en Bretagne durant cinq jours, ce qui peut expliquer la hausse du R effectif. Il n’y aurait donc pas, pour l’heure, à s’inquiéter d’un rebond de l’épidémie dans la région. Comment expliquer la multiplication des cas dans la région ? Les autorités pensent avoir la réponse…
Cette multiplication des cas a une explication pour l’Agence régionale de santé. Les retrouvailles en famille, l’arrivée des premiers vacanciers et, comme sur l’ensemble du territoire, la baisse de la vigilance et des gestes barrières pourraient être en cause. Interrogé par LCI, un infectiologue du CHU de Rennes affirme que "l’augmentation du nombre de cas positifs n’est pas une surprise". "La Bretagne est un lieu de villégiature donc avec l’augmentation de la population depuis le mois de juillet, on s’attendait à avoir plus de cas", affirme-t-il, précisant que la région est "dans la même situation que la Nouvelle-Aquitaine ou que PACA sur ce type de questions-là". Est-ce réellement la faute des touristes ?
Les vacanciers sont-ils responsables de ces nouveaux cas de contamination ? Selon LCI, l’ARS a indiqué que, sur les 110 personnes contaminées, seulement 15 ne vivaient pas en Bretagne. Que faire si on avait prévu de passer ses vacances dans la région cet été ? Aucune consigne n’a, pour l’heure, été donnée par les autorités. Comme l’explique BFMTV, le taux de reproduction est le seul indicateur de la situation sanitaire à être passé au rouge.
Le nombre de patients testés positifs (sur 100 000 habitants), appelé le taux d’incidence, est toujours en vert, comme celui d’occupation des lits en réanimation. La préfecture du Finistère a néanmoins pris de nouvelles mesures dès le jeudi 16 juillet : le port du masque est désormais obligatoire sur les marchés et dans les lieux clos qui se trouvent sur les îles du département.
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